Une promenade qui va mal se terminer... [PV Jolie Plume Souffle Mortel et Nuage de Terre] sans oublier Eclairou !

Un sourire malveillant fendit mon visage en deux lorsque je l'aperçue. C'était une jeune chatte, certainement une apprentie. Elle devait avoir sept lunes, huit tout au plus. Elle était d'un blanc immaculée, comme la neige qui tombait. La seule chose qui ne la rendait pas parfaite était cette grande cicatrice qui lui mangeait la moitié du visage [<- Expression]. Elle boitait légèrement, ce qui la rendait vulnérable ... J'avais sentis un chat, pas très loin. Mais, après un rapide coup d'œil, je mettais aperçu que ce n'était rien d'autre qu'un apprenti. Si j'attaquais la jeune chatte, il ne pourrait pas la sauver. Pire, il mourrait lui aussi. D'un pas feutré, je quitta les fourrés dans lesquels j'explorais la scène depuis quelques minutes. L'apprentie avait humer l'air, et avait sans douter sentie l'autre chat. Pourtant, elle ne semblait pas vouloir aller à sa rencontre. Ce qui me rendait la tache encore plus facile. Quoi que, peut-être même un peu trop. J'aimais m'amuser un peu avec mes victimes avant de les tuer. Avec elle, je le savais, ça serait bien trop court. Il y avait une branche à côté de moi. Après avoir glisser un regard dans sa direction, je m'en approcha et posa la patte dessus. D'un grand coup, je la fis se briser. Si l'apprentie ne m'entendait pas, c'est qu'elle était sourde. Après cela, je me mis à marcher, la tête haute, dans sa direction. Tournant au coin d'un rocher, j'entra dans son champ de vision. Lui adressant un sourire, qui n'avait certainement rien de rassurant, je lui lança :

-Alors, on se balade toute seule ? ...

J'allais sauter sur la jeune chatte lorsque l'autre apprenti s'interposa. Le jeune chat m'ordonna de ne pas m'approcher, visiblement en colère. Mon sourire s'élargit, dévoilant deux rangées de crocs blancs. Ce petit n'avait pas froid au yeux ... Sa queue avait doublée de volume et son échine s'était hérisser. Croyait-il, qu'ainsi, il me ferait peur ? Dans ses yeux brillaient des flammes, alimentées par la rage, se fondant parfaitement avec son pelage roux. A nouveau, il me cracha que je devais partir. Il défendait cette chatte avec beaucoup de courage et de détermination ... Toujours avec cette pointe de cruauté dans la voix, je lança :

-Tu viens secourir ta belle ? Que c'est mignon ...

Soudain, mon sourire disparu. Tout comme chez lui, deux flammes s'embrasèrent dans mes prunelles, se mettant à danser lentement. L'adrénaline commença à monter en moi, à parcourir mes veines a une vitesse ahurissante. Soudain, je m'élança sur la droite, les griffes sorties. Mais, juste avant d'arriver à sa hauteur, je changea légèrement ma trajectoire, exécutant un bond sur le côté, pour enfin arriver sur sa gauche. Une petite feinte toute simple, qui marchait pourtant très souvent. Avec l'élan en prime, je planta mes griffes dans l'épaule de l'apprenti, avant de les faire glisser le long de sa patte.

J'allais donner un coup d'épaule à l'apprenti pour le faire chuter et pouvoir lui lacéré le ventre lorsqu'un troisième chat arriva. Celui là avait l'air de savoir mieux ce battre que les autres, à en juger par sa posture. Laissant le chat roux tranquille, je recula, pour faire face à l'autre. Celui-ci sauter vers moi, les griffes sortis. Je bondis sur le côté, l'évitant avec souplesse et aisance. Quoi de plus grossier qu'une attaque frontale sans feinte ... J'allais me jeter sur l'apprenti, qui était retombé sur le sol, lorsque, une fois de plus, je fus coupé dans mon élan. Jusque là, tout avait été facile. Je n'avais était touché qu'une fois et je ne saignais que très peu. Rien de grave en somme. Je me fis plaqué sur le sol par une chatte grise. Elle feula en me demandant, alors qu'elle plantait ses griffes dans mes épaules, si je n'avais pas honte. Je lui adressa un sourire cruel avant de lui répondre :

-Mmmm .... Tu veux vraiment savoir ? Et bien, non, je n'ai pas honte.

Jouant des épaules, je la fis basculer sur le côté, me retrouvant sur elle. L'envie de tuer était devenue trop forte, presque incontrôlable. A nouveau, je pencha ma tête vers le cou de la chatte et enfonça mes crocs dans sa chair. Soudain, et sans crier garde, je releva la tête, lui arrachant un morceau de peau. Les chats arrivaient de plus en plus nombreux. Les apprentis, eux, n'étaient pas très dangereux. Mais, si, pars contre, une patrouille arrivait, j'étais dans de beaux draps. Poussant sur mes pattes, je sauta en arrière pour me dégager, crachant au passage la chair que je venais d'arracher à la guerrière. Deux filets écarlates coulaient le long de mon épaule. Je les balaya d'un coup de langue, avant d'analyser rapidement la situation. La chatte blanche était allongée sur le sol et son prince charmant n'était plus en état de se battre. Déjà deux en moins. Le troisième apprenti, le brun, n'était pas non plus en grand danger. Et je venais de blesser la guerrière au cou ... En gros, c'était encore moi qui avais l'avantage.