Rencontre dans les champs (P.V Bulle Iréelle)

Promenade En Territoire Inconnut.

La saison des feuilles vertes était arriver. n'étant encore qu'un petit chaton, je m'émerveillais devant la foret si verte et si belle. J'avais rarement vu autant de soleil une matinée. Le soleil tapait, pourtant, une petite et simple brise rafraichissait nos pelages, a nous, chats de la meute. Tous étaient réveillés, a cette heure-ci. Mais personne dans cette maudite meute ne se préoccupait de ce que pouvaient faire les autres. Tant mieux, me direz vous. Oui. Tant mieux. Je pouvais profiter du beau temps comme bon me semblait, et je n'allais tout de même pas m'en plaindre.

Il fait trop beau pour rester dans le camp!pensais-je.

Je décida d'aller me promener, histoire de découvrir encore plus de territoires. Je ne voulais pourtant pas trop m’aventurer sur le territoires des clans, car ils en voulaient tellement a la meute de la mort qu'ils n'hésiteraient certainement pas a m’assassiner pour ce venger. Je devait être vigilante. C'était... étrange. D'ordinaire, ce sont les chats de clans les proies, et ceux de la meute les chasseurs. Mais en ce qui me concerne, la roue avait due tournée. Enfin bref. Je décidais d'aller faire une petite balade, histoire aussi d'oublier un peu l'agitation qu quartier général.

D'un pas légé comme l'air, je courrais dans l'herbe heureuse. Je n'avais pas chaud, et il ne faisait pas froid. Le temps idéal. Parfait. En arrivant dans un camp, je maltraitais, et me posais. La queue enroulée autours de mes pattes, j'attendais qu'un peu d'action se présente. Soudain, une odeurs extrêmement alléchante me vint aux museau.

Une souris!

Je courrais, adoptait une position parfaitement adapté a la chasse a la souris et bondissait sur ma proie. D'un coup de patte au niveau de la nuque, je l'achevais. Retournant alors au même endroit qu'avant ma petite chasse, j'entrepris de déguster cette souris. J'avais tellement faim! Voilà plusieurs jours que je n'avais pas manger.

Pourquoi? Je n'en savais absolument rien. Mais je ne cherchais pas le moins du monde a comprendre. Je craignais bien trop les gens de la meute pour m'opposer a eux lorsque je n'étais qu'un misérable chaton. Mais cela m'allait. J'avais le bon rôle. Personne, a part Douceur d'un Soir, ma mère, ne se doutait que je pouvais chasser. Je pouvais donc me nourrir seule, sans que personne ne le remarque, ou ne me punisse.

Après avoir fini de manger, je m'étendis sur l'herbe fraiche, où la rosée du petit matin avait résister a ce soleil et a la brise. Mes yeux se fermaient,et, tant c’était heureuse que j'avais l’impression que le clan des étoiles m'avait emporté. Que la toison argentée et la paix de toujours s'offraient a moi, sur un beau plateau d'or. Mais, en ouvrant mes yeux, je vis bien que non. La peine d'avoir un destin encore et toujours incertain de m’atteignais qu'a peine.

Tant pis. Ce sera pour une autre fois!

Pourquoi Est-Tu Partie?

En me relevant, je vis le félin partir en courant. Sans prendre de pré-cotions, Je me leva, puis lui courra après. Je peinais vraiment a le rattraper, car je n'étais qu'un chaton, et mes pattes étaient encore petites et frêles. J'avais envie de la voir, de lui parler. Cela faisait longtemps que je n'avais pas aborder quelqu'un qui n’appartenait pas a la meute de la mort. C'était si bon d'avoir un amis a l’extérieur! Cela me donnait l’impression d'être dans une bulle, loin des ennuis de la meute. Mais c'était aussi dangereux pour mon ami. Si la meute le découvrait, j'avais peur qu'il ne le prennent pour une proie. Et moi pour un traître.

Malgré cela, je courus après le félin inconnu, persuadé que cela ne m’apporterait aucun ennuis. Dans ma course, je criais:

"Hé! Attend! Reviens!"

J'arrivais bientôt a sa hauteur, épuisée, après plusieurs minutes de course. La chatte était belle, et avait un long pelage roux clair. En la regardant comme cela, j'avais du mal a l'imaginer combattre. Mais ce n'étais pas grave. Je ne n’imaginais pas souvent les félins combattre. Et de toute façon, ce n'était pas d'une grande importance. Voyant que le matou ne partait pas, je lui parla:

"Pourquoi est-tu parti tout a l'heure?"

Cette atitude m'avait intriguée. Pourquoi était-il parti? Est-ce que... Mon odeur lui aurait fait peur? C'était surement cela. La meute de la mort faisait peur a beaucoup de monde. Elle était réputée pour ses guerriers sanguinaires et haineux. Je comprenais que cela pouvait l’effrayer. C'était même plutôt probable. Je souris, et d'un sourire sincère et amicale, pour ne qu'elle s'inquiète.

En attendant qu'elle réponde, je m'assis tranquillement. Toujours en abordant un beau sourire. Je commenças ma toilette, pour attendre. J'avais envie qu'elle devienne mon amie. J'étais d'humeur amicale, et je n'allais pas partir sans lui avoir parler. Je ne savais pas se qui ml'attirais dans cette amitié. Peut-être le fait qu'elle était rare et précieuse...