Premier Entraînement [PV : Nuage de Poussière]

Premier Entraînement.

Je dormais tranquillement dans la tanière du chef du clan. Seule. Cela avait été une nuit sans rêve pour moi. Il est vrai qu'en ce moment, je ne dormais pas spécialement bien. À six heures du matin, ce jour-là, je me réveillais. L'aube pointait à peine, et malgré l'obscurité encore présente dans la clairière, on voyait la rosée perler sur quelques feuilles.

Je m'assaillais au milieu, tandis que le camp dormait encore à point fermé. J'entreprenais de me faire une toilette complète, sachant que j'avais tout mon temps. Après une bonne dizaine de minutes de nettoyage, je me dirigeais vers le rideaux de ronces qui bordait l'entrée du camp. J'avais l'intention de partir chasser.

Une fois dehors, je respirais à pleins poumons l'air frais du matin. Je me dirigeais ensuite vers le partir ouest du territoire, sachant que le gibier y était abondant. ès que je fus dans cette zone, je sentis une délicieuse odeur d'écureuil me monter aux narines. Je le repérais rapidement percher sur une branche basse d'un énorme séquoias. Je m'accroupis pour plus de silence, avançais à pas de velours, et au moment propice, bondit grâce à mes pattes arrières et lui plantais mes griffes tendus dans son dos couleur fauve.

Lorsque je ratéris sur le sol, le sang coulait de ma gueule où pendait le petit animal inerte. Ayant chasser plusieurs proies pour le clan, je rentrais en trottinant. Une fois l'entrée du camp en vue, je ralentis le pas. Puis, quand toutes mes prises furent déposés que le tas de gibier, je me dirigeais vers la tanière des apprentis. Le mien dormait encore à point fermer, et je le réveillais en douceur en passant ma longue queue sur son petit visage.

Il remua quelques peu, avant d'ouvrir un oeil, puis l'autre, et de ce rendre compte de qui il avait en face. Il s'étira, s'assit et me dit :

Chapitre 2 :
Nous pouvons commencer.

Tandis que je caressais doucement le visage de mon apprentie qui repoussais avec vivacité mes gestes doux, je vis que plusieurs autres chats se levèrent, firent un brin de toilette, et sortirent en trottinant du petit gîte nimbé de lumière provenant du soleil levant. Une fois bien réveiller, la jeune chatte marron rayé lui dit :

- Bonjour, Perle de Lune. Je ne savais pas que mon entrainement commençait aujourd'hui. Sinon je me serais levée tout de suite.

Je ris quelques peu, avant de reporter mon attention sur Nuage de Poussière. Elle était en train de passer sa patte avant dans sa fourrure emmêlé par les chahuts de son sommeil. La petite chatte sortis en toussant à mes côtés. Puis, je vis apparaître une boule de poil, qui sortais tout droit de son estomac, se frayant un passage dans sa petite bouche.

Malgré tout, avec ses efforts, elle réussi à faire sortir encore 3 chats de leur tanières. Elle s'en excusa avec timidité avant de regarder ce qui avait causé ce désordre dans sa gorge. En découvrant la chose ronde, elle joua quelques instants avec, avant de s'excuser a son tour auprès de moi :

-Désolée pour ce désagrément, que faisons aujourd'hui ?

Je me léchais vivement mon pelage étincelant dans la lumière de l'aube, avant de lui répondre, tout en me levant :

-Je vais d'abord te montrer les frontières qu'il ne faudra pas traverser, ni à la chasse, ni en patrouille. Sous aucun prétexte.

Elle me regarda avec un air perplexe, avant de ma demander, sous son air de curiosité maintenant.

Ce n'est pas la peine.

Lorsque j'eus prononcer ne serais-ce que l'avant dernier mot de ma phrase, je vis son regard changer complètement. Avant, j'y voyais la soif d'apprentissage, la curiosité, l'impatiente... Et maintenant, simplement de la gêne. Pendant e moment de silence, la jeune apprentie joua avec son oreille droite pendant quelques minutes. Ensuite, lorsque le soleil fut monter d'au moins quelques centimètres, à os yeux en tout cas, elle inspira un grand coup, et me répondit d'uen voix ferme et presque strict :

- Désolée Perle de Lune, mais le tour du territoire, je l'ai fait il y a longtemps. Quand Etoile d'Hiver était encore chef.

J'entendis à peine le dernier mot de sa phrase, tellement sa voix s'était adoucie. Je revins sur ses mots et comprit que lorsque Etoile d'Hiver était encore son chef et son mentor, elle lui avait déjà montrer les frontières. Mais ce qui m'échappait encore, c'est pourquoi elle avait été gêner de me le dire. Je me promis en mon for intérieur de lui faire remarquer qu'elle ne devait pas avoir peur de me dire les choses réelles et en face. Mais elle 'avait apparemment pas terminer, alors, je sortais de mes pensées pour l'écouter avec attention :

- Mais, si ca te tient vraiment à coeur, on peut comme même faire le tour, cela fait longtemps. En plus, je ne suis pas sur de me rappeler tout à fait des limites. Je sais que si on traverse une limite d'un pas, cela peut déclencher une guerre.

J'acquiesçais, mais cette jeune chatte rayé me paraissait avoir une assez bonne mémoire, et je comptait juste les lui faire réciter, comme ça, cela nous permettrais d'attaquer d'entrée par une bonne leçon de chasse. Tandis que réfléchissais, Nuage de Poussière entama de faire sa toilette, car, pendant la nuit, elle avait dû beaucoup bouger et son pelage était emmêlé au plus haut point. Je lui répondit donc tout de même :

-Non, cela nous feras gagner du temps pour ton entraînement, tu va me les dire à l'orale, me dire dans quelles directions elles se trouvent, et quelques choses qui pourrait délimiter cette marque invisible. Si tu ne t'en souviens vraiment pas, nous irons tout de même, car c'est une règle fondamentale.

Elle hocha la tête en signe d'approbation, et se mit a réfléchir pour essayer de se rappeler sûrement l'emplacement et quelques choses pour les délimiter. Lorsqu'elle fut sûr de son coup, elle se lança d'une voix assuré mais tremblante.

Ecoute.

Je regardais avec attention avec quelle concentration ma jeune apprentie se concentrais, et je compris que c'était le plus qu'elle pouvait, et c'était assurément très bien. Mais je la comprenais qu'elle devait aller chercher très loin dans sa mémoire, car, cela remontait à plusieurs lunes, son apprentissage avec Etoile d'Hiver. Mais, le problème, c'est que je n'avais connu que très peu la chef défunte.

Elle est morte lorsque je venais à peine d'être nommé guerrière, donc, après cette période, il n'y avait plus rien pour moi. Donc, je ne pouvais savoir ce qu'elle lui avait enseigné ou non, ce qui était plus dur que je ne le pensais à mes yeux. Puis, Nuage de Poussière baissa la tête, et fit voler quelques grains de sable à l'aide de sa patte. Je la sentais gênée. Mais, elle finit par la relever timidement, et me dire d'un ton navrant :

Je suis désolée d'avoir parlée trop vite. La seule frontière que je me rappelle parfaitement est celle avec le Chemin du Tonnerre. Enfin, tout le monde l'a connaît.

je lui sourit. Autour de moi, dans les grandes plaines aux hautes herbes, ont entendaient le chant des oiseaux cachés dans les quelques arbres, le vrombissement lointain des montres du Chemin du Tonnerre, et nos deux respirations régulières. Je baissa à mon tour mes yeux vers mes coussinets, et rentrais avec frénésie mes coussinets dans la terre imbibés d'eau.

-C'est bien, tu as quand même réussi à retenir l'une des plus dangereuse de toutes. Il ne faudra donc jamais non plus le traverser, car ces montres t'écraserais sans même se soucier de ton sort. Je vais te les énumérer aujourd'hui, et si un autre jour, nous avons un peu de temps libre, nous irons les voir de plus près, d'accord?

La jeune chatte rayé acquiesça, avant de détourner le regard en même temps que moi, car un bruit inconnu nous avaient distraits et intrigués. Je guettais les alentours avec méfiance, prête a bondir, tout en gardant un oeil sur ma protégée. Mais, rien, apparemment, ne s'était passer. Je reprenais donc ma leçon en commençant par la frontière avec le clan de l'Ombre.

-Ce n'est rien, sûrement un lapin affolé par nos voix. Bon, donc, je vais commencer par le clan de l'Ombre, qui est a côté du Chemin du Tonnerre, avec sa frontière à environ un kilomètre de là, en allant vers le Nord. Elle est délimiter par un énorme et vieux Sycomore. Pour le clan de la Rivière, elle est à l'Ouest, et elle est donc délimité par une petite rivière, très repérable, et donc, à ne jamais franchir, ce qui ne risque pas, car je ne crois pas que tu saches nager! Et pour finir, le Tonnerre, je trouve qu'elle ne se repère pas très bien, au Sud. Enfin si, par une ligner d'arbres, comme une grande allé, de platanes. Et voilà pour les frontières entre les Clans. Peux-tu me les répéter, s'il te plaît?

Ecoute.

Je la regardais attentivement, et la laissais réfléchir en paix, car je savais que c'était mieux de réfléchir très longtemps que de dire la première chose qui nous venait à l'esprit. Pendant ce temps, j'observais le paysage qui nous entourait. Une grande plaine herbeuse, d'une herbe sèche et jaunâtre, dont les branches ployaient sous le vent violent qui nous ébouriffait la fourrure. Je fermais les yeux pour mieux le ressentir en moi, et en sourire se forma sur mes lèvres, annonciateur de plaisir et de passion. Puis, après quelques minutes de réflexion, elle clama d'une voix forte et rapide :

- Clan de l'Ombre, chemin du Tonnerre. Clan de la Rivière, rivière. Clan du Tonnerre, ligne de platane.

Je n'eus pas besoin de répondre, car un signe de tête suffisait largement pour lui confirmer ses réponses. Maintenant, je réfléchissais à ce que nous allions faire, vu que les frontières était acquises. Je pensais qu'une bonne partie de chasse nous ferais du bien autant à elle qu'a moi, étant donné que le combat, je n'avais pas tellement l'envie de le faire aujourd'hui. Je le réserverais pour le second entraînement. Je lui proposais donc de me montrer ce qu'elle avait soit appris avec son ancienne mentor soit en regardant les guerriers le faire.

- Alors, vu que les frontières, tu les sais bien, que dirais-tu de me montrer ce que tu sais faire en chasse.

Elle sourit immédiatement avant de lever la truffe vers le ciel pour trouver une proie sur laquelle s'exercer. Dès que l'animal fut localiser, elle s'accroupis sur le sol herbeux, dans la position du chasseur, l'arrière train lever vers la cime des arbres. Je lui corrigeai la position de ses pattes, et lui demandais maintenant de continuer, sans bruit, à traquer sa proie. D'après l'odeur, c'était un lapin, comme le clan du Vent était réputé pour sa vitesse pour courir après les lapins.

Regarde et apprend.

J'attendais déjà que mon apprentie repère et identifie la proie que je lui avait demander de pourchasser. Une fois cette question acquise, elle se mit à respirer, inspirer et expirer lentement. Elle avait raison de faire cela, d'après moi, car le stress était le pire ennemi du chat à la chasse. Après avoir effectué ce rituel deux fois, elle s'accroupit enfin, l'arrière train levé vers le ciel.

Je lui corrigeais la positon de ses pattes, et reculais pour lui laisser la place. Mais, alors qu'elle s'apprêtais à avancer en direction de l'odeur alléchante, un vide voila ses beaux yeux bleus, et, elle parti en trombe. Je fis la grimace en voyant que ses pas avait alertés sa proie, qui s'était mis détaler. Mais, Nuage de Poussière n'abandonna pas la partie si facilement.

Elle continua en courant vers le lapin à la queue immaculée, et le suivis pendant cinq bonnes minutes. Puis, après, elle abandonna, s'arrêta, ayant perdu de vue son petit adversaire sautillant. Je voyais encore les graminées frétiller au loin, signe qu'il s'enfuyait, mais déjà, la jeune chatte revenais tête baissé, penaude, et vint me dire d'une voix navrée :

- Je suis vraiment désolée. Je ne me rappelle plus de ce que m'avait dit Etoile d'Hiver. Ca ne sert à rien que je reste ici, je suis trop nulle, dit-elle en se dirigeant vers l'entrée du camp.

Je soupirais et la regardais avec des yeux attendris. lorsque je n'étais moi même encore qu'une apprentie, j'abandonnais très facilement. Je ne me battais pas et j'étais très timide, n'osant pas demander ne serais-ce que réessayer si mon mentor ne me le disais pas. En grandissant, j'ai appris à me battre, et à être déterminé à réussir ce que j'entreprenais.

- Mais non, Nuage de Poussière, reviens. Il ne faut pas te décourager. Il faut essayer, et réessayer plusieurs fois avant d'y arriver. Regarde, je vais te montrer, lui dis-je avec compassion.

Je levais ma truffe en l'air, et sentis presque immédiatement l'odeur d'un campagnol. Je baissais la tête, m'accroupissais sur le sol couvert d'herbes sèches, et montais mon derrière bien haut. Mes pattes recourber sous mon abdomen. Puis, une fois prête, j'avançais à pas de velours vers ma proie, et, dès que je fus assez près, lui sautais dessus, et la tuais d'un coup de crocs.

- A toi, lui dis-je, sans articuler, la gueule encombré à cause du rongeur.

Nuage de Poussière s'arrêta lorsque son mentor ouvrit la bouche. Ses paroles étaient douces. L'apprentie remarqua alors dans le ton que Perle de Lune ne lui en voulait pas.

- Mais non, Nuage de Poussière, reviens. Il ne faut pas te décourager. Il faut essayer, et réessayer plusieurs fois avant d'y arriver. Regarde, je vais te montrer, lui dis-je avec compassion.

Son mentor décida alors de chasser pour lui montrer attitude à avoir. Elle levait sa truffe en l'air, je fis de même et on sentit presque immédiatement l'odeur d'un campagnol. La grande chatte baissa la tête, s'accroupissait sur le sol couvert d'herbes sèches et montait son derrière bien haut. Ses pattes recourber sous son abdomen. Pendant qu'elle faisait cela Nuage de Poussière essaya de reproduire la position. Puis, une fois que la guerrière fut prête, elle s'avança à pas de velours vers la proie, et dès qu'elle fus assez près, lui sauta dessus, et la tua d'un coup de crocs. Nuage de Poussière s'était relevée pour mieux voir car au ras du sol on ne voit pas tout les détails de la chasse. Perle de Lune avait tuer la proie avec une extrême délicatesse. Elle avait chasser comme Etoile d'Hiver. L'apprentie comprit alors que pour pouvoir chasser un campagnol, il fallait être discret donc silencieux. On était pas obligée d'y aller vite car la seule chose qu'il fallait bien maitriser c'était la discrétion.

Pour un campagnol il faut s'approcher à pas de velours... Pour un campagnol il faut s'approcher à pas de velours... Pour un campagnol il faut s'approcher à pas de velours... Pour un campagnol il faut s'approcher à pas de velours...

L'apprentie se répétait cela pour ne pas oublier car plus tard elle sera elle-même une guerrière et même mentor qui sait. Mais en ce moment, il fallait simplement se rappeler de cela et savoir l'appliquer. Pour une seconde fois, elle recopia la posture de son mentor.

Tout d'abord, l'apprentie leva sa truffe en l'air, avec un peu de patience, elle sentit par chance l'odeur d'un autre campagnol. Elle baissa la tête, s'accroupissait sur le sol couvert d'herbes sèches car elle s'était mise à la place de son mentor. L'herbe avait été un peu réchauffée et se fut sans difficulté qu'elle posa son ventre sur l'herbe. Elle monta son derrière bien haut. Ses pattes recourber sous son abdomen. Elle resta là un moment attendant que son mentor lui repositionne quelques choses, mais ce ne fut pas le cas. Puis, une fois prête, elle avança à pas de velours vers la proie. Malheureusement, elle fit craquait une feuille qui s'était installée en face d'elle à cause du vent. La proie l'entendit et vit la chatte. Le campagnol décida de s'échapper mais Nuage de Poussière plus rapide sauta sur sa proie qui poussa un cri strident. L'apprentie ne perdant pas son sang froid l'abattit d'un coup de crocs mais avant cela elle fut mordu par la sale bête. Quelques gouttes s'échappèrent de son pelage mais elle ne s'y soucia pas. Elle fut très fière de sa petite chasse, elle se retourna vers Perle de Lune et lui montra. Elle attendit alors les remarques de son mentor.