Une sorte de Renaissance (PV Eclair Rouge)

Je sentis quelques petits clapotis sur mon pelage. J'ouvris les yeux en vitesse. J'étais toute mouillée de la rosée du matin. J'aurais du aller sous les pins pour dormir. Mais tête de mule que j'étais j'avais préférée me coucher dans l'herbe douce. Au moins, je n'avais pas peur de mes quatre véritées et le les connaissaient bien. D'ailleurs Etoile d'Argent au lieu de savourer mon entrainement devait le supporter. Sauf que maintenant on en faisait plus à cause du Voyage. J'avais été préssée d'y être mais maintenant je me posais toujours la même question. Arriveront-on au bout de ce voyage et est ce qu'on trouverait la cause de ces champignons ? En tout cas, le voyage avait mal commencé pour moi. J'étais complêtement sourde et la seule personne avait qui je pouvais parler librement, en comprenant bien tout, c'était moi. Je me prenais pour une folle mais il n'y avait rien d'autre faire. Je parlais comme une handicapée aux autres, en machant mes mots. Je me dis aussi que j'avais eu de la chance de n'être pas née sourde à la naissance. Ce qui était sûr, c'est que je n'aurais pas survécue. Maintenant je ne pouvais compter que sur mes yeux pour chasser. Le son du coeur battant d'une souris trottinant dans les fourrés me manquait énormément. Mais je devais m'y faire. Le clan des Etoiles n'avaient pas été avec moi ce jour. De toute façon je crois aussi qu'il n'a jamais été là pour moi. Je ne le dirais jamais à la chef que je ne crois pas à un clan elle me prendrait pour. Euh je ne sais pas vraiment en tout cas je ne préfère pas lui dire.

Je me leva péniblement avec seul aide mes pattes. Les autres chats de clan différents dormaient tous pellotés entre eux. C'est vrai que ça faisait bizarre de les voir ainsi alors que quelques lunes plutôt ils auraient pu se faire la guerre. Comme quoi nous pouvions tous changer. Changer de vie. Rennaître. Rennaître de tous ces événnements pour essayer de les oublier même si cela est juste impossible. Même si on le voudrait. Même avec la volonté de tout notre corps. De tout ce qui nous permet de vivre ça serait impossible. Bon, si on a une maladie ça change tout... Je me dirigea vers la forêt. Je n'étais plus fatiguée et plus je restais couchée, plus j'avais envie de dormir. Il fallait chasser de toute façon. Les chatons de Coquelicot devaient avoir surement faim. Plus j'avançais, tout en faisant attention, je regardais les arbres bien différent de notre camp. C'était tout en observant qu'on se rendant compte. J'inspecta partout autour de moi. Ca devait faire peut être la deuxième fois que je chassais tout en étant sourde. C'était plus compliqué parce que il fallait déjà trouver sa proie. Je fixa une touffe de fougère. Soudain, je vis un petit mouvement à l'intérieur. Je marcha prudement et lentement pour ne pas qu'elle m'entende. Je faisais aussi très attention à ma démarche. Dès que je sentis le moment, je me propulsa avec mes pattes arrières. Mais tout se passa vite à ce moment. Je réussis à entendre mon premier bruit. En même c'était normal, le bruit si aigu d'un rapace. Affolée, je regarda le ciel puis je vis l'oiseau. Il fut plus rapide que moi et attrapa la souris en un rien de temps...

Je baissa les pattes. Je n'allais pas le suivre. Et à quoi bon quand on a pas d'ailes ? J'avais par contre très mal aux oreilles. La prochaine fois, je les boucheraient si je vois encore un de ces oiseaux. Ca me faisait comme des millions de criquets dans la tête. Je la secoua, en éspérant que cela passe vite. Ce n'était pas comme ça que j'allais réussir à chasser du gibier. Je me posta dans un coin. Une goutte perla de mes yeux mais je l'essuiya aussi tôt. Même si c'était dur de ne pas pleurer, je me retenue. Pleurer ne servait scritement à rien. Juste à montrer ce qu'on ressentait. Les sentiments qui nous immergeaient. Toutes ces choses qu'en un mot nous ne pouvons exprimer. La culpabilité, la peur, la rage, l'amour et l'envie de mourir. Bon ça n'était pas encore mon cas mais quand on se dit que maintenant on ne sert plus à rin, à quoi bon continuer ? Je ne resta pas longtemps sur ce sujet avec moi même car je vis les buissons de devant bouger. Je me cripsa, il ne fallait pas que je fasse comme tout à l'heure. Sauf que, je me retain comme quelques secondes plutôt. L'odeur du clan du Tonnerre emplie mes narrines. Plus précisément celle d'Eclair Rouge. Je ne bougea pas, attendant qu'il vienne à son tour. Et puis de toute façon, que lui dirais-je ? Ou plutôt qu'est ce que j'essayerais de lui dire ?

[ A toi ! Désolé j'y arrive pas trop. Quand je reprend des chats comme ça, il faut que je retombe dans le bain de sa vie ^^]

Le guerrier s'approcha à taton de moi. Il n'avait pas l'air méchant. Je ne le connaissais que très peu. Quand nous étions au camp, j'étais plus avec les apprentis et à m'entrainer que de bavarder avec les guerriers. Je dévisagea le mâle. Son pelage est roux flamme avec quelques rayures blanches très claires. Mais ce que je constata comme même le plus vite, ce fut sa balavre qui allait du haut de sa tête à son museau. Je ne connais pas ce félin mais je crois bien qu'un aigle aurait pu être l'auteur de cet acte. Je devais sans doute être petite pour me rappeler de ça. Enfin c'était bizarre. Je me prenais encore pour une apprentie de huit lunes, vagabondant dans les plaines à la recherche de Nuage de Faucon. Enfin je croix aussi que je n'avais pas si changé que ça. J'étais toujours aussi gamine dans ma tête. Eclair Rouge me regarda mais pas comme les autres visages appeurés ou étranges des autres félins. Au moins lui, il savait que je n'étais pas folle. Que j'étais toujours pareil à part qu'il me manquait juste la parole. D'une voix douce et envoutante il décréta :

- " Coucou! J'éspère que tu ne désespereras pas. Tu sais, tu es presque sourde mais tu es plus senssible au toucher, avec ton odorat et à ta vue qu'un autre chat. "

Je sentais de la compassion et de la vérité dans ce qu'il disait. Même si je n'avais pas tout à fait compris mot à mot ses paroles, je savais qu'il était sincère. J'étais plus naturelle tout à coup. Mes muscles se décripsèrent et je m'assis, tout en faisant attention à ce que je faisais. J'avais de moins en moins confiance en moi maintenant. Enfin ça ne datait pas d'hier. Déjà petite je regardais tout ce que je faisais. J'essayais de faire de mon mieux pour satisfaire les autres. Mais j'avais toujours peur de mal faire les choses. Puis cette crainte partie petit à petit. Etoile d'Argent était devenue fière de moi. Etait. Je pense qu'elle l'est toujours mais quand j'eu cet accident, je sentis qu'elle n'était plus pareille. C'est étrange comment je peux ressentir toutes ces choses qu'autre fois je ne voyais pas. Je ne faisais pas attention et je ne voulais qu'entendre ce qu'on me dise. Maintenant j'apprennais à me servir de mes autres sens plus en détail. Je revins au guerrier qui était posté devant moi. Il était plus jeune je pense bien. Il avait été nommé guerrier avant moi. La chance. Ce que je voulais depuis toujours. Je devais attendre de revenir. Toujours attendre. Les impatients n'aiment pas ça, comme moi. Je réfléchis un peu avant de lui répondre. Je pensais déjà au mot qu'autre fois j'aurais sortis si vite.

- " M-erzi d'essayer de comprendre... "

Bon ça ne ressemblait toujours pas à grand chose. J'espérais au moins qu'il avait compris ce que j'avais dis. Je baissa la tête, ne voulant pas lui faire voir ma tristesse qui m'emplie tout à coup. Ne sachant que dire, pour ne pas lui faire montrer à quel point je souffrais, je lui demanda :

- " Tu as amis ? "

Idem que tout t'à l'heure. Je voulais savoir s'il avait des amis, lui. Lui qui était normal. On devait bien l'aimer. Enfin je disais ça mais je ne le connais pas bien. Je me tourna sur moi même, me leva puis avança un peu. La seule chose que je pouvais faire à ce moment là. Je n'étais pas très bavarde et à l'époque quand je voulais parler, c'était souvent des critiques qui sortaient de ma bouche. Des ralements impitoyables que rare des personne arrivaient à supporter. Mais ce qui me manquait le plus comme même, c'était de l'affection. Même si des félins venaient me parler de temps en temps, toujours en essayant de comprendre et pourtant qu'ils ne povuaient faire, je restais seule. C'est vrai aussi que ça doit être compliqué de me comprendre. Compendre ce que je ressens. De toute façon c'est de ma faute si c'est arrivé. Maintenant que j'y repensse, j'aurais préférée que la vipère en finisse avec moi plutôt que de m'handicaper autant. Je ne sais même pas si un jour je deviendrais une guerrière. Avant je me voyais déjà avec un apprenti. A tout lui apprendre. A le voir déjà sur le promontoire avec son nom de guerrier. A le voir me rendre visite quand je serais une ancienne dans ma tanière, en me disant que j'avais été la meilleure mentore qu'il eu connu. C'est étrange comment tous ses rêves peuvent se dispercer en un mauvaix mouvement. L'autre fois j'avais pensé à être guérisseuse. Mais maintenant je ne voulais plus. C'était trop compliqué. Je préférais m'en aller de ce clan, poursuivre ma vie seule, à déprimer...

[ Nan t'inquiète, tu fais ce que tu peux ^^ ]

Je sentis que le guerrier s'approchait de moi doucement. Même si c'était plus un " ami " qu'un ennemi, je me contracta. J'avais toujours peur d'être dos à un félin. On ne pouvait jamais savoir qu'est ce qu'il pourrait se passer. Et dire qu'en une fraction de seconde on pourrait mourir. Qu'en l'espace de cet instant notre vie prend fin. Que le travail de notre mère il y a bien longtemps a été fait en vain. Que notre mort ne soit plus qu'un futur mais bientôt un passé, comme si nous n'avions jamais existé. En tout cas, me mettre dabs cette position de traque était une manie qu'on ne pourrait jamais m'enlever. Je me tourna lentement ce qui pourrait paraître étrange. Eclair Rouge me chuchota alors, de sa voix envoutante qu'il avait pris tout à l'heure :

- " Oui j'en ai quelque uns et toi ? Je paris que tu en as même si tu ne t'en rends pas compte en ces moments difficiles. "

Je déchiffra sur ses lèvres en comprenant un peu. Je buvais ses paroles comme s'il était un sage mais pourtant il ne savait pas si bien dire. Des amis ? Moi ? Il faut déjà que je sache qu'est ce que l'amitié. J'en ai eu. J'en ai peut être un. En tout cas ce mot me sera toujours incompréhenssible. Il doit être notre patte droite. Si on lui dis la pire de nos erreur il nous comprendra. Il nous aimera comme on est. Il nous défendra quand on se fera charié. Il nous re-mettra dans le droit chemin. Et pour finir, quand on en aura marre de tout, il sera toujours là pour trouver les mots justes. Est ce que j'ai cette personne en ce moment ? Non. Elle est partie depuis longtemps... Une haine profonde m'envahie tout à coup mais j'essaya de restée calme. Quand je m'énervais, je pouvais le faire sur n'importe qui. Qu'il soit chef, lieutenant, guérisseur. Ou même un guerrier très gentil comme Eclair Rouge. C'était pour ça qu'il me fallait un ami. Pour pouvoir me calmer, me pardonner et me soutenir dans ce long périple. Je pouvais parler du voyage mais aussi le long périple de la vie. Même quand il est amoché par une cicatrice qui resterait toute la vie. Mes griffes se plantèrent dans le sol sec. Mon visage autrefois inexprésif était déformé par le sentiment de la souffrance. Je l'ai toujours eu mais je ne la faisais pas partagé de la même façon. Je regretta assez vite ma question de tout à l'heure. Mais je devais répondre au mâle. D'une façon plutôt inconnue chez moi, je lui soupira :

- " Z'en ai eu. Mais n-on, comme pour répondre à sa question muette, je n'en parlerais pas pluz. Stop. "

Je dis ça assez sec et net mais il n'y avait que de cette façon pour stopper tout. Je ne savais que dire à ce moment là. J'avais un peu raffraichi l'ambiance. Je regarda le ciel, penssive. Les oiseaux partaient dans le même sens que nous on aurait dis. Voler serait un grand rêve mais qui ne se réalisera jamais. Nous sommes comme on nait et nous ne pouvons changer cela. D'une voix emplie de tristesse, je demanda au guerrier en retrait :

- " Q-uel serait ton rêve ? "

[ Désolé j'ai pas trop d'inspi ^^' ]