seul,mais pas pour toujours...(pv Perle de Lune)

Une amitié.

Nous partîmes en direction des grands plateaux. C'était un endroit propice pour chasser, et en particulier teste la vitesse pour courser les lapins. Mais ce serait pour plus tard. De plus, le vent soufflait irrémédiablement fort, et les herbes étaient hautes et sèches, et Nuage Éphémère piétinait pratiquement sur place. Je souris, amusée. Mais ce qui me faisait rigoler, c'était que je me revoyais, jeune comme lui, en train d'essayer de marcher droit sans trébucher sur les graminées et tout en restant fière devant mon mentor.

La seule différence, et ce qui m'impressionnait beaucoup, et que je n'arrivais toujours pas à admettre en moi, j'étais lieutenante du clan. Je revenais à la réalité, et lui montrais la position pour attraper un rongeur. Je li dit tout d'abord d'humer l'air pour chercher l'odeur d'une proie à cibler. Une fois la prise repérer, il se mit dans la position apprise à peine quelques secondes plus tôt. Puis, il s'élança, mais rata le lapin. Il tenta plusieurs fois de recommencer, mais en vain, ils lui échappaient tous.

Je compris vite pourquoi beaucoup de guerrier et d'apprentis le nommait "l'incapable". Il n'avait ni la morphologie ni le physique à chasse à lapin. Mais je n'acceptais toujours pas de refuser à admettre qu'il ne pourrais pas chasser le lapin. Il y arriverait, quoi qu'il arrive, même s'il fallait y passer des heures. Au bout de environ deux heures et demi trois heures, il réussi. Je l'avais attiré et il l'avait achevé. Il était si fier, et moi aussi ! Il bomba son torse tout grisâtre, et se vanta fièrement en me remerciant :

- J'ai réussi! Enfin tu m'a pas mal aidée! Merci de me l'avoir rattrapé ça m'apprendra à me vanté dit il en ricanant de sa faute.

- Tu vois, quand on veut, on peut ! Ce n'est pas si dur. Tu veux essayer le combat ?

Une amitié.

- Oh oui ! Avec plaisir !

Je souris, prête à tout lui apprendre, alors que je n'étais pas son mentor. Je commençais par lui montrer les postures à adopter dans telle ou telle bataille, les réflexes à avoir pour esquiver l'ennemi. Il écoutait très attentivement mes conseils et instructions, aux mots près, à la virgule près. Cela faisait plaisir à voir, vraiment. Au bout d'un petit quart d'hure d'apprentissage, nous nous mirent en position, près a attaquer, donnant encore quelques dernières règles de base a l'apprenti.

- C'est bon, tu est près ? Alors, vas-y, attaque moi !

Il fonça tête baissé sur moi, mais je n'eus aucun mal a l'esquiver d'un bond gracieux. Je ratteris quelques mètres plus loin sur le gauche, alors que lui s'arrêtais et faisait volte face, les yeux ébahis et intrigués. Je lui dis de se rapprocher, pour lui donner mon secret. Je lui expliquais qu'il fallait bien faire comme il avait entamé, puis, sur la fin, anticipé le mouvement et me suivre et me bondir dessus. Il acquiesçais promptement, observant chacune de mes positions.

- Maintenant, réessaie.

Une Amitié.

Elle obtempéra. Elle se mit à courir vers moi. Je bandais mes muscles, prête à sauter pour esquiver son attaque, et lorsque je bondis, elle fit de même et m'atterrit sur le dos. Je me cabrais et lâcha prise pour retomber devant moi, un grand sourire ornant son joli visage. Malgré que je n'y est pas mis toute ma force, elle y avait mis toute sa volonté et y était parvenue. Aussi fière qu'elle, elle me demanda :

- Alors qu'en penses tu ? Je m'améliore ?

J'acquiesçais. Oui, elle avait au moins compris cette règle de base, qui était essentiel dans la technique du combat. Ce n'était pas mon apprenti, mais Nuage Ephémère avait soif de savoir, et les apprentis comme ceci, on avait le plus besoin dans ce moment de crise du clan du Vent. Maintenant, il fallait qu'elle apprenne à attaquer par surprise, en silence, car c'était un atout qe seul le clan du Vent possédait.

- Maintenant, il faut que tu apprenne à attaquer par surprise. Je vais te montrer. Tourne toi, je vais me cacher.

Elle s'exécuta. Je partis me dissimuler sous un buisson. Lorsqu'elle se retourna, elle me chercha des yeux en tous sens, et elle eut le très bon réflexe de humer l'air. Je trouvais le moment idéal. Je sortais à pas de velours, me mis à courir, et lui bondit sur le flanc, la faisant basculer. Nous nous relevâmes, et je lui demandais de faire de même. Je me retournais à mon tour en fermant les yeux.