C'était l'été, le chant des grillons envahissait la plaine, les hautes herbes ondulaient sous un ciel devenue orangé. La mélodie d'un ruisseau se joignait à celle du vent, faisant danser les feuilles des arbres. Les derniers rayons oranges se posaient sur le dos de la jolie chatte, tapis dans les hautes herbes. Ces grands yeux verts guettaient attentivement le moindre signe de vie. Elle attendait, sous le soleil couchant de l'été, le petit animal dont elle venait de sentir le fumet grâce au souffle du vent, qui lui faisait monter l'eau à la bouche. Se fut d'abort un petit brin d'herbe qui bougea, puis un deuxième se plia, elle n'y avait pas montrée une certaine inttention, mais quand elle vit un petit museau se pointer, son coeur se mit à tembouriner sous sa fourure écaille. Elle ne se tenait plus qu'à seulement une queue de souris de sa proie, tout l'équilibre se jouait dans on arrière train, toutes ses griffes sorties, elle se prépara. Elle s'élança, d'un bond magistral, elle volait dans l'air doux, elle sentait le vent dans sa fourrure, elle voyait la souris qui se rapprochait de plus en plus, au moment où elle n'aivait plus qu'à l'attraper d'un coup de patte agile, une bise glaciale lui fit perdre l'équilibre, et la déstabilisa. Dans sa chute,elle roula et sentit de l'eau s'imprégner dans sa fourrure.
Elle releva vivement la tête, le paysage au tour d'elle n'était pas aussi vert qu'elle s'y attendait, il était énudé, les arbres sans feuilles, l'herbe sèche, le ciel gris, les rayons du soleils absents, et le chant des grillons ne résonnait pas dans l'air glacial. Elle regardait autour d'elle, et réalisait qu'elle se trouvait sous un buisson, et le sol sous son ventre était humide. Elle venait de s'endormir et de rêver, trop épuisée par la faim avant de réaliser qu'elle était sur un territoire. Elle éprouva une grande déception, elle aurait tellement aimé avoir cette souris, qui n'était que source de son imaginaition. Installée sous son buisson, elle se lécha la patte avant et se la frotta énergiqument entre les deux oreilles, chose qu'elle avait l'habitude de faire pour se reveiller. Elle ouvrit les narrines et entrouvrit la bouche, esseyant de sentir la moindre odeure de proie, mais la seule odeure qui lui vint, c'était l'odeur affreuse des champignons qui lui soulevait le coeur, elle grimaça. Elle s'assit sur son posterieur, détendue, lorsque un bruissement de feuilles se fit enttendre. Au début, elle pensait que ce n'était qu'un oiseau, mais le bruit se faisait de plus en plus proche et prenait de l'ampleur. L'idée d'une patrouille lui vint soudain, à cette pensée elle se crispa, et se tapit au sol, sous son buisson.