Perle d'Ouragan sortit de la combe du guérisseur. Si elle voulait aller à l'Assemblée dans trois jours, elle allait devoir se montrer tenace et utile. Une bonne partie de chasse s'imposait. Fatiguée de sa patrouille du soir la veille, son corps tout entier lui hurlait de retourner chez son guérisseur et de simuler une maladie tombée d'on ne sait où. Mais sa détermination ne flancha pas et elle sortit du camps en soupirant.
Une fois dehors, elle se demanda vaguement où aller pour chasser, car si, en pleine bonne saison, on allait ou bon nous semble, autant à la mauvaise saison on cherche un bon coin giboyeux. La guerrière cendrée huma l'air et détecta l'odeur d'une de ses compagnes. Sans demander plus de précision, et heureuse à l'idée de chasser avec une amie, elle suivit les faibles traces, presques effacées par le vent et la neige qui tombait drue maintenant. A force de regarder ces traces, elle reconnue la femelle à la patte malade; cette guerrière était née avec une patte plus courte que les autres. Cet handicap ne gênait nullement Perle d'Ouragan. On avait bien vu des guerriers aveugles ou sourds, alors avec un patte racourcie? Et cela n'enlevait pas la gentillesse et la douceur de la femelle.
En chemin, la guerrière attrapa un maigre lièvre et une musaraigne minuscule, qu'elle cacha dans un buisson, bien qu'elle eu peur de ne plus savoir ou les trouver. A un moment, les traces laissèrent place à une grosse tache sans neige: assurèment, on était tombé. La peur emplis doucement Perle d'Ouragan: et si il était arrivé quelque chose de grave à cette petite? En fouillant autour d'elle, elle ne découvrit pas de sang ou de traces montrant qu'un combat avait eu lieu. Néanmoins, la peur ne quitta pas la guerrière. L'odeur de la chatte devitn plus forte. La femelle cendrée accélera le pas. Soudain, elle trébucha sur un tronc. Un tronc chaud et doux. Un tronc vivant.
Poussant un petit cri, elle découvrit la femelle à la patte malade. Elle était couchée et sembalit endormie depuis un bout de temps; de la neige couvrait déjà son corps. Affolée, la guerrière la pris par la peau du coup et commença à la trainer. Malgré elle, elle savait qu'elle ne pourrait la tirer ainsi jusqu'au camps. Mais si elle partait, qu'arriverait-il à la femelle? Elle laissa tomber sa tête et courru jusqu'au tas de proies qu'elle avait eu, son idée étant de ranimer la chatte et de la faire manger.
[Désolé pour les descriptions de ton personnage, mais je n'ai ni ton nom, ni ton pelage... On fait ça à deux seulement? C'est mieux. Après c'est toi qui voit.]