Des Retrouvailles.

Douceur d'un Soir !

Alors que je me réveillais dans la Tanière des Guerriers, je me leva, maussade. Il n'y avait qu'une seule chose pour me réconforter : Douceur d'un Soir. Cette nuit, j'avais fait un rêve :
Alors que je marchais dans les Bois, j'aperçus Douceur d'un Soir assise dans le lointain.

- Douceur d'un Soir ! Douceur d'un Soir ! Criais-je.

Ce matin, je me dirigea vers la pile de gibier et je pris un pinson. Je mordis la chair à pleines dents, et je me régalai : je n'avais pas manger depuis hier matin. J'étais guéris ; ma patte était soignée grâce à des toiles d'araignées. Me épaules n'avaient rien, mais mon cou était très mal en point.

Après avoir fini mon déjeuner, je sortis en saluant Flèche Démoniaque. J'allais là où passer les patrouilles du Clan, j'espérais revoir Douceur d'un Soir.
Alors que je m'approchais, j'aperçus une silhouette fine, mais je ne distinguais pas qui c'était. Je gardais le silence en grommelant légèrement, je ne savais pas qui c'était, j'étais sur mes gardes. Je dressa une oreille quand une brindille craqua légèrement entre les branches.

I want to kill him...but I can't.

La faim tordait le ventre de la femelle tonkinoise. Mais pas n'importe quelle faim. Pas n'importe quel sentiment. Elle savait pourtant parfaitement ce qui l'agitait. Mais elle ne voulait se l'avouer. Cette confrontation avec elle-même était insupportable ; c'était pour cela qu'elle n'avait pas dormi cette nuit-là, préférant chasser que retomber dans ses cauchemars et ses rêves étranges.

Elle L'aimait. C'était terriblement horrible, répugnant à dire, mais c'était la vérité. Or c'était un ennemi. Vis-à-vis de la Meute, vis-à-vis d'elle. Il était un ennemi à détruire, une chose à battre, un jouet à utiliser, un enfant à punir. Il n'était pas son égal, il n'était rien face à elle, sauf un ennemi de taille.

Le lendemain en revenant à la Ferme, le bourreau avait à nouveau été chargé d'effrayer les patrouilles ombreuses et de renvoyer un guerrier plus mort que vif au camp. Douceur d'un Soir savait déjà qui elle avait choisi en guise de souffre-douleur et bouc émissaire : Outre-Tombe.

Mais la question était là : serait-elle capable de lui lacérer les chairs, de lui crever les yeux et de l'harceler jusqu'à ce que mort s'ensuive ? Elle en doutait fortement. Mais il le fallait, pour elle et pour la Meute. Mine de rien elle s'était attachée à cette communauté qui était devenue la sienne. C'était triste, mais la Daisy d'autrefois était morte à présent. Son fantôme devait errer quelque part, sur les terres des Clans. Dans sa grande bonté, elle avait évité à la nouvelle Douceur d'un Soir de nombreuses insomnies. Ou pas.

L'aube teintait le ciel bleu de lueurs roses, rouges et orangées. Pourtant la féline était insensible à ce superbe spectacle. Elle avait une mission à accomplir. Tandis qu'elle commençait à traverser les marécages puants, elle vit une sombre silhouette dans le lointain. Reconnaissant le guerrier ombreux, elle s'assit et l'attendit, se forgeant un nouveau courage qui résisterait aux assauts de l'amour. Elle le tuerait. C'était sa mission.

Do not crack... That... Softness of my Evening...

Je me dirigeais à présent devant la silhouette noirâtre, quand je découvris une fourrure beige. Je reconnaissais maintenant ce chat : Douceur d'un Soir. Je m'approcha à pas lents, puis je vint me planter devant elle, en m'asseyant. Comme-ci je lisais dans ses pensées, je déclara.

- Tues moi. C'est ta mission.

Je la fixais avec un regard autoritaire et brave, pas question de me faire passer pour un faible ; c'était la mort ou la vie. Si Douceur d'un Soir respectait sa loyauté envers son Clan, elle me tuerait. Si elle déciderait de craquer, elle me laissera. Je pense opter pour la première solution ; elle me détestait au plus au point, difficile de ne pas profiter de me lacérer les flancs pour elle. Mais c'est ce que je souhaitais, qu'elle soit contente, satisfaite.

Je la regardais, elle semblait hésiter. Je la fixais aussi en grommelant, mon regard devenant glacé, il était dur de ne pas baisser les yeux, après cette nuit, je fis un rêve, mais je ne perdit pas mon caractère malgré qu'elle soit là.

- Douceur d'un Soir... Je cherchais les mots pour m'exprimer, mais évidement, ça ne servirait à rien, je lui ai déjà dit, autant me lancer une nouvelle fois...

- Avant de périr, je.. je.. je voulais te dire que..qu-.. QUE TU ES MA SEULE RAISON DE VIVRE ! Sur le coup, je craqua, je ne pouvais pas cesser de penser à elle.

- Tu es si belle, si farouche... Je t'aime, voyons ! Pourquoi me prend tu pour un mécréant ?! Pourquoi.. pourquoi crois tu que j'invente des manèges !...

J'attendis sa réponse, affolé, j'avais tout lâché, d'un seule coup... C'est partit tout seul après tout, je n'y pouvais rien ! Si ça se trouve, elle va me sauter dessus. Bon sang ! Pensais-je...

[b]

So I will kill me. Logic.

Le félin s'approcha à pas lents, comme s'il comptait les secondes qui lui restaient à vivre. Sortant dignement les griffes, la femelle ne cillait pas. Tout son être n'était qu'indifférence. Comme n'importe qui, comme Rêve du Passé, elle enfoncerait froidement ses crocs dans la gorge du matou. Sans le moindre remords. La loi de la Meute était claire : il fallait tuer ou être tué. En l'occurence, c'était Outre-Tombe qui allait se faire massacrer.

- Tues moi. C'est ta mission.

Elle avait toujours détesté qu'on lui donne des ordres. Le fait que le mâle lui en donne, avec son air autoritaire et sa posture d'empereur, lui donnait la nausée. Le problème c'est qu'elle ne pouvait pas agir en principe de contradiction puisque Coeur de Sang lui avait donné le même ordre - enfin plus ou moins. Et puis ce n'était pas drôle, les assassinés consentants. Cela retirait tout le plaisir de l'assassinat. A moins qu'elle opte pour le massacre. Cela, c'était plus drôle.

- Douceur d'un Soir...commença-t-il, hésitant.

Oh non, il n'allait pas lui refaire un discours d'amoureux transi. Elle ne se laisserait pas avoir ; il l'avait voulu, elle le ferait sans problème. Ses mots furent étouffés par un rugissement de colère. Elle ne voulait pas entendre ses mots doux, elle n'en voulait pas, elle se bouchait les oreilles.

Lui sautant dessus, les yeux fous, ses crocs étincellants bien en vue , elle le renversa sur le dos. N'attendant pas et refusant de réfléchir, elle plongea aussitôt sur sa blessure encore fraîche au cou, rouvrant la plaie, aspergeant le sol de sang et buvant goûlument avec plaisir le nectar maudit, observant la réaction du matou impatiemment.

[La prochaine fois évite de tout savoir alors :p Parce que c'est pas très réaliste ^^"]

My madness will gain the upper hand...

[i]Tandis que j'attendais sa réponse, elle émetta un rugissement colérique, elle faisait comme la sourde oreille, ignorant mes mots, c'était perdu d'avance. Elle avait l'air dégoûtée de la vie, la mort était son principal aspect.

Elle me sauta dessus, ses prunelles complètement dilatées tant la fureur régnait en elle. Ses crocs découverts, elle me renversa brusquement sur le dos, je serrais les dents. Elle me mordit férocement au cou, je laissa échapepr un gémissement de douleur.

- MMRRGHHH ! grognais je.

Une marre de sang c'était formé sur le sol, je souffrais le martyre tant la plaie s'ouvrait, elle semblait attendre ma réponse...

...

Mes yeux devenaient noirs, bleus, noirs, bleus, je grognais tellement j'étais agacé, ma folie prenait le dessus, je ne pouvais me contrôler à présent... Non, contrôle toi... Contrôle toi... Contrôle toi... Non ! Aussitôt, je rugis comme un monstre du chemin du tonnerre, et grâce à mes pattes arrières, je lui labourais le ventre, un sourire machiavélique sur la face.

La femelle rugissa puis s'écarta, le sang coulait déjà de son ventre. Je me relevais difficilement, mais au même moment, je retombais au sol, ma tête enfouie dans sous mes pattes... Ne la tue pas...... Si, tue la.... Non, ne la tue pas.... Si... Non.... C'est comme ci l'ange et le démon se disputaient dans ma tête. Pendant que la femelle l'observait, rageuse, je me rendit compte de mon acte !

Non... ! Je-... Je suis un monstre ! NON !... Aussitôt, je pris la fuite, me dirigeant faiblement dans la forêt, les traces de sang marquaient mon odeur.

Mare de sang ; flaque pourpre. Qu'ais-je fait ?

Le mâle laissa échapper un miaulement de douleur, gémissant et hurlant le mal qui entrait dans son corps par l'intermédiaire des crocs. Ses yeux devinrent noirs, et à son tour il fut possédé par le démon. La folie brilla dans ses prunelles, il sortit les griffes ; la femelle continuait de se délecter des globules rouges masculines, inconsciente du danger qu'elle avait réveillé. Aurait-elle seulement relâché le matou si elle avait vu la menace se profiler à l'horizon ?

Rugissant dans un bruit de tonnerre, le guerrier griffait âprement le ventre de la femelle sans la moindre pitié pour sa pauvre chair endorlorie après une maternité. La peau saignait, des touffes de poils s'en allaient au vent ; le combat devenait plus que violent. Un sourire machaivélique aux lèvres, il la regardait en espérant secrètement qu'elle entre dans une fureur folle.

Hurlant de dépit et d'horreur, la femelle fit un bond en arrière, le pelage ensanglanté. Elle avait mal, sur et dans le coeur. Autour d'eux la terre baignait dans la liqueur écarlate, rendant à la scène une ambiance macabre et funeste. Elle voulait le reprendre à la gorge, mais son état l'empêchait de bondir. Debout, le ventre déchiré, elle le regarda s'aplatir face à elle, la tête entre les pattes, comme en proie à un débat impossible à clôturer, un problème impossible à résoudre.

Il était là, à sa portée, et elle ne pouvait l'atteindre ! C'était terriblement frustrant. Ecumante de rage, elle ne bronchait pas, attendant l'instant propice avec impatience.

Non... ! Je-... Je suis un monstre ! NON !...

Le mâle, courant comme il le pouvait, s'enfuya vers la forêt. Marchant elle aussi difficilement, le bourreau suivit les traces de sang que laissait derrière lui le chat noir, comme dans le conte de Petite Griffe. Elle venait de trouver une nouvelle stratégie pour arriver à ses fins : elle n'aurait même pas besoin de s'affronter elle-même pour l'achever. Il lui suffirait d'attendre à ses côtés qu'il succombe à ses blessures. Son seul travail serait de surveiller les environs pour que personne n'aille à la rescousse d'Outre-Tombe & de rouvrir la blessure si cela ne saignait pas assez à son goût.

Arrivant bientôt à une clairière, elle vit...

Love and peace or War and hate ?

Dans la forêt, je boitillais légèrement, mon pelage était sanglant, remplie de sang, tandis que le bourreau de la Meute de la Mort le suivait grâce aux flaques de sang qu'il laissait par terre. Le mâle haletait, fatigué et très mal en point, il n'allait pas tarder à mourir, c'était sûr.

Arrivé à une clairière, il s'arrêta et s'écroula au sol, respirant difficilement à cause de son cou déchiqueté. Le mâle noir agitait les pattes arrières comme un fou, l'une d'elles mordue auparavant, il souffrait plus que tout, il refusait de ne pas mourir, c'était comme ça.

Tandis qu'il se vidait de son sang, le bourreau s'approcha, en regardant furieusement le chat, Il allait rejoindre le clan des étoiles, il perdait trop de sang, cela en était fini de lui. Il jeta un coup d'oeil à Douceur d'un Soir, et déclara faiblement :

- Ad-dieu... Douceur.. d'un... Il n'en pouvait plus, il s'étala à terre, les yeux clos. il respirait encore, mais faiblement.

Il n'y a plus rien à faire.

Il était là, allongé sur le sol, remplissant la clairière blanche de neige de son sang pourpre. Epongeant les dégâts, la terre semblait déguster cette nouvelle boisson en vogue ; aspirant de tout son soûl, elle se réjouissait de voir qu'il y en avait toujours plus, à l'infini. Les yeux de Douceur d'un Soir reflétaient la joie qu'elle avait à supprimer son ennemi, mais aussi une douleur sans nom ; cette dernière s'infiltrait dans ses veines comme un horrible poison.

Il combattait contre la Mort avec un courage indébranlable ; il mordait un ennemi invisible ; il tentait de blesser un adversaire sans entrailles ni sang à déverser ; il menait une bataille perdue d'avance avec l'assurance du désespoir. Dans son regard de glace brillait déjà la lueur des étoiles, et la femelle tonkinoise se rappela des paroles de sa fille tant aimé : "Quand je mourrai, je rejoindrai les guerriers de jadis dans le ciel de ma destinée".

Ce spectacle, au lieu de la réjouir au fil des secondes qui passaient, la dégoûtait et lui inspirait une grande pitié. Comment rester ici, à ne rien faire ? Une larme coula lentement sur sa joue, avant de tomber telle la rosée du matin sur le pelage ensanglanté du matou. Reculant peu à peu, secouée de sanglots incontrolâbles, la chatte disparut dans les fougères. Son coeur si fragile ne pouvait supporter un instant de plus cette vision de cauchemar.

You Stop Now
Because.

Je marchais tranquillement, pas loin des frontières du clan du Vent. J'aimais souvent venir par ici, sortir du territoire, seul, pour voir si personne ne s'incrustait pas mégarde. J'avais envie de me battre depuis déjà plusieurs saisons, mais rien ne venait. Chaque fois qu'un bruit retentissait dans la forêt, j'espérais très fort que ce soit un ennemi que je pourrais exterminé. Mais non, toutes les fois, c'était un écureuil, ou alors un guerrier de mon propre clan. Quel plaie !

C'est alors que j'entendis un râle horrible retentir d'entre les arbres, vers l'ouest. Saisissant ma chance, je me mis à courir dans cette direction, fou de pouvoir en découdre. Je traversais à toute vitesse des buissons de ronces qui m'arrachais des touffes de fourrures et quelques feulements. Puis, derrière un grand sycomore, je vis un chat, marron foncé, étalé sur le sol, gémissant. Une marre de sang l'entourait. Dès que je reconnus le guerrier, je me précipitais sur lui.

- Outre Tombe ! Criais-je.

Il avait les yeux mis clos, plusieurs entailles et blessures ouvertes qui coulaient et ne faisaient pas plaisir à voir. Mais je ne détournais pas le regard. Il allait mourir, il fallait que je le sauve. C'était évident, il venait de se battre contre un ennemi féroce, qui l'avait bien laminé, alors que lui était déjà l'un des meilleurs félins à se battre dans le clan. Mais comment pouvais-je lui venir en aide. Ce n'était pas ma vocation d'aider les gens !

C'était bien ma vaine. J'étais venu pour me battre, et je tombe sur un chat grièvement blesser que je dois soigner immédiatement. Je regardais autour de moi. Je n'avais pas le temps d'aller chercher le guérisseur, trop loin. Qu'est ce qu'ils utilisaient déjà pour arrêter les saignements ? Attends que je réfléchisse. Les toiles d'araignées ! J'en trouvais aussitôt accrocher à un arbre. Je n'hésitais pas.

- Outre Tombe, réveille toi !

J'étais paniqué, je ne savais as quoi faire ! Comment les appliquées sur les blessures, comment les faire tenir sur les poils. J'ignorais l'art de soigner les gens. Comment allais-je faire. Il n'allait pas tarder à rejoindre le clan de Etoiles si je ne m'activais pas. Sans réfléchir, je posais (Un peu trop fort, d'ailleurs) la soie solide sur les entailles ensanglantées de mon ami. Il poussa un grand cri de douleur. Aïe.

At the edge of Death. Diabolic Arrow...

Je périssais petit à petit, quand soudain, j'entendis faiblement des bruits de patte accélérés. En bougeant légèrement et difficilement la tête, je reconnus aussitôt le guerrier. Flèche Démoniaque. Le guerrier se rua vers moi, en criant, paniqué.

- Outre Tombe !

Je murmurais doucement, avec une voix morte.

- Flèche.. Démo.. Aide.. moi..

Il me contempla, dans tout ses états, il réfléchissait, il fallait qu'il trouve une solution, et vite. Je laissa ma tête triangulaire tomber au sol, j'étais à nouveau dans le coma, mon souffle étant faible. Le chat écaille regarda autour de lui, il devait trouver une solution, et vite, sinon, son amie périra. Il se concentra un moment pour se souvenir du remède, puis, vite, il se dirigea vers un gros chêne et trouva de la toile d'araignée, il revena en galopant.

- Outre Tombe, réveille toi ! Cria t'il.

Sans réfléchir, il posa les toiles d'araignées avec toute sa force, ce qui faisait vraiment mal, aussitôt, je me réveilla en sursaut, et je gémissa de douleur.

- Nnargh... !

Je me sentis mieux, le sang arrêtait de couler et les plaies allaient se remettre, le guerrier écaille posa de multiples toiles sur mon cou, je me sentis mieux, je récupérais petit à petit mon souffle, mais je ne pouvais bouger.

At the edge of Death.
Diabolic Arrow... .

- Nnargh... !

Les plaies cessèrent presque immédiatement de saigner, à mon plus grand soulagement. Je soupirais. Déjà ça de fait et de régler. Espérons qu'il n'est pas perdu trop de sang pour en mourir. Je lui en posais encore quelques unes au niveau du cou. Il respirais déjà plus lentement, moins haletant. Mais apparemment, il n'avait pas l'air de pouvoir bouger. Je le regardais de face, la tête pencher sur le côté, intriguer.

- Ca va mieux, est ce que tu peux bouger ?

Au début, il ne dit rien, ses yeux étaient devenus vitreux, regardant le ciel sans le voir. J'eus un haut le coeur. Avait-il perdu son denier souffle de vie ? J'avais le coeur qui battait la chamade, lorsque qu'il eu quelques spasmes comme pour la réanimation et il revint à la réalité, toujours aussi immobile, mais bien vivant.

I can move.

Flèche Démoniaque me regardait, la tête penchée sur le côté... Je récupérais quelques forces, mais c'est comme-ci j'étais immobile, plaqué au sol par des centaines de chats. Ensuite, il me posa une question.

- Ca va mieux, est ce que tu peux bouger ?

Je ne dis rien, je regardais la surface du ciel nocturne, la toison argentée, les étoiles. Je grognais, il fallait que je vive, je détacha mon regard du ciel. Aussitôt, je gigota difficilement, puis je me leva durement, et je regardais mon ami.

-Merci, Flèche Démoniaque.. Sans toi, je serais mort... déclarai-je, en émettant un grondement sourd, comme pour cracher un projectile de sang à terre, plus loin.

- Il faut que je la revoye..

You can move .!

Tout d'abord, il ne dit rien. Il avait l'air d'être dans ses pensées tout en regardant le ciel, une magnifique toison argentée d'un noir de jais impénétrable, ainsi qu'un tapis de milliers d'étoiles. Puis, il détourna son regard en grognant pour tenter de survivre. Il gigota ensuite pendant quelques secondes et essaya une tentative pour se lever. Il la réussi, mais avec difficulté, mais c'était déjà ça. Il, les membres et muscles tendus pour tenir debout, il me regarda droit dans les yeux avant de me remercier :

- Merci, Flèche Démoniaque.. Sans toi, je serais mort... Mais il faut que je la revoie.

sa voix était rauque et sèche, comme si une grosse boule de poils était rester bloquée dans sa gorge pour ne plus s'en déloger. Je mis ensuite quelques secondes à mon tour pour comprendre de qui il voulait parler. Douceur d'un Soir, évidemment. Il avait l'air de l'aimer à la folie, alors que c'était un simple bourreau. Chaque compagne que j'ai eu ont été un désastre pour moi. Alors, bien sûr, je m'imaginais que pour les autres, c'était pareil, mais apparemment non. On ne pouvait pas tout avoir.

- Ce n'est rien, il faut que tu rentres au camp, et qu'on te soigne, ensuite, tu ira a sa rencontre.