Pavotte revient sous un nouveau nom!!

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© Credit (Thelasthope&Cripsow)

Regardez ma fourrure...
Je suis ce qu’on appelle une jolie chatte. Haute sur patte et une fourrure argentée parsemée de gouttelettes noires, j’en éblouie plus d’un. Mes yeux couleur miel se reflètent dans l’aube du matin. Ancienne domestique, je suis de race mau égyptien. Mon nom provient de la tâche plus foncée en forme de fleur sur mon torse. Au cours d’une bataille, j’ai subi une mauvaise blessure, me marquant à tout jamais. Une longue cicatrice couvre mon flanc droit et me fait souffrir sporadiquement. Aussi, une légère déchirure à mon oreille me donne un air bagarreur. Les autres chats se tiennent loin et j’aime ça. Aussi, j’ai perdu une griffe à la patte arrière gauche. J’ai appris à me débrouiller sans elle.  

... Mais ne vous fiez pas aux apparences...
Je suis une vraie solitaire dans l’âme. Le genre de chatte qui montre les dents quand un mâle trop sûr de lui essaie de la courtiser. Indépendante de nature, je recherche souvent la tranquillité et je n’hésite pas à combattre pour l’obtenir. Je suis plutôt du genre à penser plutôt qu’à agir. Pourtant, je suis plutôt bagarreuse. À l’opposé complétement, je suis extrêmement maternelle et très protectrice envers ceux que j’aime et considère comme amis.
Je suis aussi manipulatrice à mes heures et j’aime tout savoir, ce qui est mon grand défaut.   Je suis tout de même timide avec les autres, mais je cache ce défaut par ma force brute. Contrairement à tous, je reconnais que je suis une beauté, et je l’utilise à mon avantage.

... Je cache un passé certain.
J’ai vécu ma prime enfance dans une maison de Bipède. Je suis née dans une grosse portée de six chatons. Comme notre propriétaire était un éleveur reconnu, il souhaitait des chats parfaitement conforme. Trop haute sur patte, je me fis jeter dehors à l’âge de trois lunes. Étant déjà autonome, je pris la route de la campagne et je rencontrai, en route, un chat qui agit en sorte de père jusqu'à ce qu’il meurt, frappé par un monstre. Il se nommait Fripouille et, lui aussi, quittait la vie de chat domestique pour celle du grand air. C’était un vieux matou blanc qui pensait pouvoir refaire sa vie. Malheureusement, il décéda quelques lunes plus tard. Je me souviendrais toujours de cette journée de saison froide où la nourriture était si rare. Mourant de faim, il s’était jeté sur un cadavre d’écureuil écrasé par un monstre. Ironie du sort, il subit la même mort que son dîner. Son corps à moitié écrasé restera marqué dans ma mémoire aussi longtemps que j’existerai.   À cette époque-là, j’avais près de 12 lunes. Je savais déjà me débrouiller, mais sans plus. Par chance, je trouvai un territoire giboyeux et un endroit douillet pour m’installer. Puis, au printemps, je remarquai que je n’étais pas seule sur ce territoire. J’appris à cohabiter avec les clans de la Forêt. Je due, par contre, déménager dans une grange à proximité pour éviter les problèmes.
Depuis ses deux années, j’ai vécu relativement sereinement. Les Clans me laissent tranquille et je fais pareillement. Pourtant, des allées-venues d’autres solitaires sont de plus en plus nombreuses. Je crois que nous sommes à l’aube de changement, c’est mon instinct qui me le dit.