Epine de Hérisson l'Thon
Surnom : Ecunou et Noucky. Âge : 10 lunes. Rang : Guérisseur. Apprenti/Mentor : Nuage Acide. État de santé : Très affecté par la mort de sa mentor et par la maladie qui l'a tuée.
Autres comptes : Poil d'Ecureuil et Flèche Démoniaque. Prénom : Anouck. Surnom du joueur : Ecunou - Noucky. Âge : 26 Humeur : Piquante !
Feuille du félin Expérience : (10/150) Relationships : Projets du Félin :
| Sujet: Disparue... 2013-11-02, 18:36 | |
| Ma respiration s'accélérait. Mon regard errait autour du camp. Pas de traces, pas d'odeur, seulement de la peur. Elle avait disparue. Je lui avait confiance, et elle m'avait abandonné. À peine au bout de quelques jours. J'ignorai pourquoi cela me causait autant de chagrin. Je devrais m'en réjouir : que mes anciens amis ne me regarde plus de travers à son passage à mes côtés, qu'il n'y ait plus de mystère entre nous maintenant qu'elle était partie... Mais pourtant, elle me manquait affreusement. Je m'étais attachée à elle dès le premier regard, comme avec Nuage Noir. C'était pourtant mon ennemie, une chatte domestique... J'avais pour la deuxième fois l'impressions de trahir mes ancêtres du clan des Etoiles et d'enfreindre le code du guerrier. Je n'étais pourtant pas amoureux... Je levai mon regard vers le ciel et observai les milliers d'étoiles qui tapissaient le ciel d'un noir de jais. Jamais je ne me le pardonnerai si je la retrouvai morte non loin d'ici... Un bruit dans les broussailles me fit sursauter. Je me retournai lentement, aux aguets. Un museau apparut, puis deux, puis trois. Toute la patrouille m'entoura et me salua tour à tour. Je me forcai à sourire. Pelage de Mousse, la chef de cette patrouille, s'avanca, la mine sombre. Je crus d'abord à un malheur, lorsqu'elle dit :
« Nous n'avions rien trouvé. Ses traces s'arrêtent au beau milieu des marécages et nous ne pouvons plus avancer. Je suis désolée. »
Je hochai la tête. Si la patrouille que j'avais chargé de retrouver mon apprentie avait échouée, je n'avais aucune chance de la retrouver seul. Je cherchai désespérément une dernière odeur familière, en vain. Je baissai la tête et suivis les chats jusqu'au camp, plus seul que jamais. | |
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Acide Féerique ♥ Acidou ♥ Admine & guérisseuse au service des autres
Âge : 16 Rang : Guérisseuse Apprenti/Mentor : // État de santé : Encéphalogramme stable †
Prénom : 2+2 = 3+1 =2*2 = 4*1 = √16 Surnom du joueur : Acidou ~
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| Sujet: Re: Disparue... 2013-11-04, 22:29 | |
| Seule, j'étais délaissée à l'intérieur de la boue qui m'aspirait vers le sol. Mes pattes étaient fragiles et mon corps trop douloureux pour supporter cette nouvelle épreuve qui glaçait le sang présent dans mes veines. Je m'enfonçais de plus en plus vers le fond, regardant une dernière fois ce qui me paraissait être les rayons du soleil caché sous la froideur des arbres morts.
Je revis un moment mon mentor dans le ciel obscur, de ses yeux doux, il m'épiait sans arrêt. Une sensation étrange me parvint à la gorge, d'un coup de griffe déterminé, je m’agrippai vers le mur de terre face à moi. Il ne doit jamais être seul, la solitude doit s'émietter comme le sol sec de l'été. De mes dernières forces, je laissa suivre l'instinct qui avait pris possession de mon corps.
A bout de souffle, je parvins à me hisser à la surface. Haletante, je recrachai de mes poumons la boue qui s'était infiltrée à l'intérieur de mon corps meurtris, puis mes yeux se refermèrent sur ce paysage désastreux, les marécages.
Lorsque mon regard s'ouvra, je fus étonnée de ne pas être encore décédé. J'observai quelques instants mon pelage rendu marron par la boue sèche présente sur chacun de mes poils. J'avais du mal à sentir, mais étrangement je reconnus une légère odeur de cadavre qui rodait sur mon corps froid.
Ne voulant pas y croire, je rampais vers la place où j'avais rencontrer ce jeune chat dérangé, qui ne m'avait guère aidé depuis le début de mon aventure. Je mourrais de faim et de soif, j'étais férocement malade et encore plus squelettique que lors de mon arrivé au camp. Pour autant, je savais que ma persévérance était le fruit de la vie qui m'était encore laissée, mais pour combien de temps ?
Le regard sombre, je m'avançai légèrement, les ronces me labourant maintenant le flanc. Les yeux teintés par le reflets des étoiles, j'observai le crépuscule avec dérangement. Depuis toujours, je vivais sous la nuit, et c'était toujours à ces moments là, que le pire survenait. Pitié, laissé moi ma vie en paix !
Une fois les fougères dépassés, je surpris Nuage de Crème qui allait s'en aller. Je lui criait un gémissement qui l'arrêta sur le coup. Je m'avançai vers elle, de mon état catastrophique, elle comprit enfin la situation et fut prise d'une panique incalculable. D'une fine voix, je lui fit par de ces mots :
- Maintenant.. On.. on ne rigole plus.. Écoute moi.. Suis le lac, et tu trouveras mon campement... Va voir mon mentor, il s'appelle Épine de Hérisson, dit lui que c'est Nuage Acide, son apprentie, qui l'envoie... Vasy... Dépêche toi, ou sinon, tu auras sur le poids ma mort jusqu'à la fin de tes jours.. Remarque, cela ne te fait peut être rien.. va..
Désespérée, je la guettai partir, ne sachant pas si celle-ci allait m'écouter, où me laisser mourir dans cet endroit abominable. Je me mise alors à réfléchir d'une manière de m'en sortir, autre, et je pensai maintenant, au cas où ça irait mal, de me jeter dans le fleuve, attendant que celui-ci me porte jusqu'à un campement.
Elle se mise à courir, ses jambes lui faisait mal, mais malgré la douleur, elle persévéra. De ses idées, elle parvint à garder un rythme régulier et rapide, et de sa peur, elle doublait maintenant d'allure. Peu à peu, elle sentit les chats de mon peuple, qui était présent non loin d'elle. Prise de panique, elle s'aventura malgré elle à l'intérieur du clan. Elle retrouvait non sans difficulté la tanière du guérisseur, et lui dit d'une voix affirmé :
- Acide ! Elle a besoin de ton aide !
Elle s'assura que celui-ci la suive, et s'aventura de nouveau dans le chemin qu'elle avait tracé, à la hâte. Une fois arrivé au marécage, et n'écoutant pas les remarques du guérisseur derrière elle, elle lui montra du bout de la queue mon corps qui se confondait maintenant à la végétation. Mes yeux étaient redevenu fermés et ma fièvre me faisait délirer.
- C'est elle. | |
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