Le même Pelage, mais le même caractère ?

Sujet: Le même Pelage, mais le même caractère ? 2013-01-05, 19:18

Le même Pelage, mais pas le Même Caractère.

Le soleil vint me caresser doucement mon pelage couleur de feu. Je souris de plaisir en sentant sa douce chaleur sur mes poils tout ébouriffés. Lorsque j'ouvris les yeux, la lumière m'éblouis, et je les refermais. J'avais encore sommeil, mais l'astre solaire avait déjà l'air haut dans le ciel, et j'entendais plusieurs voix venant de la clairière. Je me décidais tout de même à me lever. Je m'assis, en faisant une grimace.

Les membres endoloris, je m'étirais longuement. Seulement deux guerriers dormaient encore dans la Tanière, mais l'un d'eux commençait déjà à se réveiller. J'entrepris ensuite de faire ma toilette, car j'avais plusieurs lambeaux de mousses coincés dans ma fourrure. Une fois lustrée, je sortis en trottinant. Au dehors, tout le monde était en pleine activité, y compris Chant du Phénix qui s'affairait a tenter vainement de soigner Nuage de l'Infinis.

Le pauvre apprenti avait été attaqué par un blaireau, et avait de grave blessures. Même notre guérisseuse qui était experte en son métier n'arrivait pas à le guérir complètement. Détournant le regard, je vis Plume Etoilée perchée sur le Promontoire, contemplant chaque recoin de son camp. La patrouille de Nuit revint lorsque je prenais une grive sur le tas de gibier. Je la déplumais et la dévorait en quelques minutes.

Une fois rassasiée, je me dirigeais non loin de la Pouponnière, un endroit que j'affectionnais beaucoup le matin, car c'était la place rêvée pour se prélasser au soleil. Je m'y allongeais donc, non loin des chatons qui s'amusaient. Mais beaucoup de questions bouillonnaient dans mon esprit, mais j'ignorais pourquoi... Je décidais donc de marcher un peu. Sortant seule du camp, je me mis à trottiner, laissant mes pattes me guider. J'écoutais les sons de la forêt, le vent faisant bruisser les feuilles dans les hauts conifères, les gazouillis joyeux des oiseaux, lorsqu'une odeur âcre et un bruit assourdissant me parvint.

Je crachais en reconnaissant le Chemin du Tonnerre. Avais-je marcher si longtemps que ça pour m'être tant éloigner de mon territoire ? Grace au soleil, qui était presque à son zénith, je me rendis compte que oui. Cherchant à l'éloigner du serpentin noir et dur, j'humais l'air, et sentis une seconde odeur, inconnue. Un chat ! Je le cherchais des yeux, et vis deux prunelles luire derrière un buisson, dans l'ombre. Ne reconnaissant pas le fumet, je m'approchais, le poil hérissé, montrant les crocs.

« Qui es là ? »

Sujet: Re: Le même Pelage, mais le même caractère ? 2013-01-16, 15:09

Ce fut le soleil qui me réveilla ce matin. Je me levais et ouvris les yeux sur le monde. On était à l'aube, et l'astre du jour, pour une fois, était en avance, le fait qu'on soit en mauvaise saison ne le gênant nullement. Il n'avait toutefois pas fait fondre cette maudite couche de neige qui m'avait, la veille au soir, fait glissé et tombé dans la rivière du territoire du Clan du Tonnerre. Mon ancien chez-moi. Je m'était longtemsp débattu contre le courant, luttant pour chaque souffle de vie, car l'eau gelée et le noir de la nuit avait faillit courire à ma perte. Je songeais au nombre de personne qui pleurerais ma mort. Presque personne, sûrement. J'étais solitaire depuis trop longtemps pour que quelqu'un se soucis encore de ma pauvre vie. Ce matin, je ressentait encore chaque partie de mon corps ballottée par le courant, et je n'étais même pas encore sec. La neige ne m'aidait en rien. J'avais froid, faim et mes membres endoloris ne semblaient pas vouloir m'obéir. Pourtant, il fallait bien que j'aille chasser, me nourire, pour pouvoir continuer ma triste existence. J'avais gardé mes remords avec moi, seule compagnie durant ces nuits froides et dures de l'hiver. Je frisonna en pensant que hier, j'avais frôler la mort d'un peu trop près à mon goût. Cette pensée me réveilla complètement. Me secouant, je me levais et fis une longue toilette qui eu pour buts de réchauffer mon corps et de le nettoyer. Je n'avais jamais aprécié l'odeur du poisson. Je me décidais rapidement. Puisque j'étais du côté Tonnerre, pourquoi ne pas y voler une petite proie avant de filer sur mon territoire personnel? Une chose était sûre, je ne traverserais plus cette rivière avant d'avoir les idées claires. Si possible, j'éviterais un deuxième bain frigorifiant - en si peu de temps, en plus.

L'aube se levait. Si je tardais trop, ils me trouveraient et me chasseraient avant que je puisse prendre un petit-déjeuner. J'embrassa du regard le paysage. D'un côté, la lande, magnifiques collines d'un blanc immaculé, quelques arbres tout aussi couverts de neige plantés ça et là, comme des visiteurs étranges et familiers en même temps. De l'autre, la noble et puissante forêt, tout aussi belle sous le manteau de glace de la mauvaise saison. Le soleil se levait vraiment, maintenant; je sautais sur mes pattes. Celles-ci me portèrent jusqu'au Chemin du Tonnerre. Son atroce odeur permettrait au moins de passer inaperçu. Je me faufilais silencieusement dans la forêt, passant en revue les odeurs qui venaient à moi. La neige étouffait mes pas mais laissait des traces. Le silence était bruyant. On aurait dit que le temps s'était arrêté, que tout s'était figé.

Mais mon instant d'inatention eu un prix; je sentis, trop tard, l'arrivé d'un ennemi. Mon buisson n'avait pas du cacher mon odeur à moi, et le mouvement que je fit avec la tête pour voir qui venait avait dut faire luire mes yeux; le matou s'approcha, montra les crocs et feula:

« Qui es là ? »

Me cacher ne servirait à rien, fuir ferais de moi un lâche. Or, je n'étais pas un lâche. J'étais tout, sauf ça. Combattre à la loyale me revenait comme le meilleur choix, bien que si le félin avait des renforts pas loin, je serais mal. Je sortis donc de ma cachette, prennant un air intimidant mais pas prêt au combat. Mon expériance m'ordonnait d'attendre et de jauger l'adversaire.

Bien que j'eu longtemps vécu au sein du Clan du Tonnerre, je ne reconnu pas la jeune femelle debout devant moi. Elle était du même roux que moi, ses yeux étaient aussi verts. Elle devait avoir du courage, pour oser se mettre en posture d'attaque alors qu'elle ne voyait pas encore son adversaire, qu'il soit bien plus fort qu'elle ou non. Car elle devait être assez jeune, plus que moi en tout cas. Je m'interdit de la trouver jolie.

Elle ne devait pas savoir d'où je venait, vu qu'elle ne changea pa d'expression lorsqu'elle me vit. Sans le vouloir, je laissa échapper un grognement sourd. Tentative de partir sans combat échouée. Mais je répondit tout de même à sa question.

<< Plume du Phoenix. Solitaire. >>

[Gros pardon pour mon gros retard, je tient à m'excuser. >< Bon, quand Phoenix dit qu'il s'interdit de la trouver jolie, c'est pas qu'elle ne le soit pas, au contraire, tu voit ce que je veux dire? ^^ Bref, et pour le baptème de Crème avec pour mentor Perle d'Ouragan, je ne me souvient plus; tu l'a commencé? Ok, trop de blabla, à très vite!]

Sujet: Re: Le même Pelage, mais le même caractère ? 2013-01-16, 18:49

Le même Pelage, mais pas le Même Caractère.

Quelques secondes après que j'eus terminer mes paroles, un grand chat roux, identique au mien, sortit du buisson, me regardant de ses yeux verts profonds, tout comme moi. Nous aurions pu nous prendre pour des frères, mais nous ne l'étions pas, loin de là. Il s'approcha d'un pas ou deux avant de m'observer dans tous les détails, tandis que je le regardais sans changer mon expression, attendant la réponse à ma question. Il poussa un grondement sourd avant de finir par dire d'une voix qu'il voulait neutre :

« Plume du Phoenix. Solitaire. »

Instinctivement, je montrai les crocs et sortis les griffes. Geste que je regrettai un moment après l'avoir exécuté, car je ne voulais pas provoquer de combat, mais son feulement ainsi que le fait qu'il soit Solitaire et aussi près de notre frontière me répugnai. Je vis une lueur s'animer dans ses yeux, et il se mit soudain sur ses gardes. Nous allions devoir nous battre, c'était inévitable. Le poil hérissé, je lui lançais un regard noir tout en feulant de rage. Je lui crachai d'une voix sèche et dure :

« Poil d'Ecureuil, guerrière du Tonnerre. Que fais-tu si près de chez nous ?! »

L'envie de lui sauter à la gorge et d'y planter mes crocs ne me manquait pas, mais je pris la peine de me retenir pour l'écouter. Mais quoi qu'il répondrait, l'un de nous engagera forcément le combat, et cela ne me gênerai pas si cette personne était moi. Labourant le sol d'impatiente à l'aide de mes griffes, je tentai vainement de patienter. Peut-être méditait-il sa réponse, choisissait-il ses mots avec précaution pour ne pas s'aventurer en chemin dangereux. Il avait pourtant l'air robuste et courageux.

[C'est pas grave (: Oui je vois 8D A vrai dire on l'a fini, mais je peux délocker le sujet si tu veux y répondre ^^]

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