La Vie est Belle !

The Life is Beautiful.

J'étais assise tranquillement sur ma litière de mousse dans la Pouponnière, en train de me faire une toilette précise et en détails. Je prenais mon temps, tout en surveillant du coin de l'oeil mes trois chatons qui se chamaillaient près de l'entrée, se sautant les uns par dessus les autres, imitant les grands guerriers en pleine bataille. Je souris, amusée, en voyant Petit Fauve plaquer Boule de Rêve au sol, poussant un petit cri de victoire.

- Chéri, arrêtes d'embêter ta soeur.

Il soupira, et eu un petit mouvement de lèvres pour protester, mais se ravisa, voyant mes yeux verts pleins de dureté. Il la relâcha et une seconde plus tard, Petit Panda, jusque là en retrait, se jeta sur son frère, sans aucun scrupule. Boule de Rêve renversa avec brio le petit chaton noir et blanc qui donnait un faux coup de patte dans le museau de Petit fauve, qui se débattait comme un beau diable. Ah, la vie était belle, n'est ce pas ?

- Aller, venez, il faut que vous buviez si vous voulez devenir de grands guerriers comme votre père et moi, il faut boire beaucoup de lait !

Mum, I want not to drink !

Ma mère, Poil d'Ecureuil, était confortablement assise sur une litière de mousse, pendant que moi, ma sœur et mon imbécile de frère nous nous bagarrions ! Je voyais Maman sourire en nous regardant, j'étais tout aussi joyeux ! Pendant que Petit Fauve, mon frère plaquer au sol ma sœur, Boule de Rêve, j'étais en train de les admirer, attendant mon tour pour sauter sur quelqu'un ! Et Petit Fauve cria sa victoire avant d'avoir relâché Boule de Rêve.

- Chéri, arrêtes d'embêter ta sœur.

Mon frère soupira, puis relâcha définitivement ma sœur, et d'un seul coup, je bondis sur lui , et je lui donna de faux coups de pattes au museau ! J'étais un guerrière fort et val-... Mais ! Boule de Rêve vint me renverser par terre, et dire que Petit Fauve était en train de la plaquer à terre !

- Aller, venez, il faut que vous buviez si vous voulez devenir de grands guerriers comme votre père et moi, il faut boire beaucoup de lait !

Je regardais ma mère en faisant la moue, puis je répondis aussitôt :

- Môman, j'ai pas soif...

The Life is Beautiful.

- Môman, j'ai pas soif...

C'était mon Petit panda qui avait dit ces mots avec un enthousiasme caché. Il n'avait pas l'habitude de protester souvent, mais je voyais bien que son frère et s soeur pensaient tous deux la même chose. Je leur souris l'un après l'autre, attendrie, alors que Petit Fauve regardait sa soeur. Il devait attendre une réplique de sa part, car s'était bien le genre de Boule de Rêve. Mais aujourd'hui, elle resta muette. Ce fut donc le chaton roux feu qui protesta à son tour :

- Maman, on peux pas manger du gibier comme les vrai guerriers ?

C'était une très bonne question. Je ne le savais pas vraiment moi même. A vrai dire, je suivais les conseils des autres reines qui avaient plus d'expériences, mais c'était mes enfants, et pourquoi ne pas leur faire goûter de la viande, ils en avaient tellement envie. Ils devaient en avoir assez de toujours boire du lait, à chaque repas. Je leur souris une seconde fois, et donnait un coup de langue entre les oreilles de chacun.

- Vous avez raison, mes chéris. je vais vous chercher une pièce de gibier, et vous pourrez goûter !

Sur ce, je me levais, et m'étirais pendant quelques secondes. Je sortis ensuite de la Pouponnière, sous les yeux des trois chatons. Une fois à l'extérieur, je me dirigeais vers le tas de gibier, qui était assez maigre, en cette saison. Je pris un campagnol bien dodu. Car, les oiseaux, ils n'auraient sans doute pas apprécier, avec toutes ces plumes. Je ramenais donc le rongeur dans la tanière, et le posait devant les chatons.

Mum, the game is delightful !

J'attendais toujours la réponse de maman, elle semblait hésiter. Les autres reines de la Pouponnières l'avait conseiller, et puis, elles s'y connaissaient mieux. Mais maman ne résiste jamais à nos charmes quand on lui demande. Elle émetta un << Mmmh.. >> comme pour réfléchir. Alors mon frère protesta.

- Maman, on peux pas manger du gibier comme les vrai guerriers ?


Ouais ! pensais-je. C'était une bonne idée ! On ne peut pas être un vrai guerrier si on ne mange pas de gibier ! Je pria pour que maman accepte. Clan des Étoiles, faites que maman accepte de nous laisser déguster le gibier ! Elle commença à sourire ! Génial, elle allait accepter, c'était sûr ! Puis elle nous passa sa langue râpeuse entre nos petites oreilles.


- Vous avez raison, mes chéris. je vais vous chercher une pièce de gibier, et vous pourrez goûter !

Je remercia en silence le Clan des Étoiles, puis je pris place sur le sol, en regardant mon frère, puis je luis fis un petit signe de tête pour le remercier. Je me lécha les babines en sentant le doux fumet du gibier venir jusqu'ici. Puis j'entendis des bruits de patte ; c'était maman. Elle portait dans la gueule une chose grise étrange, puis elle le posa devant nous. Je renifla la bête : une douce odeur envahit mes narines, un filet de bave coulait de mes lèvres.

Aussitôt, je me rua sur la bête et je pris un petit morceau. C'était délicieux ! Quel met ! Je mâchais bien la nourriture, puis je l'avala dès qu'elle fut bien coupée en rondelle dans ma gueule. Je lécha une deuxième fois mes babines, puis je pris la parole.

Maman, c'est délicieux ! Qu'est-ce que c'est ? J'en re-veux, c'est trop bon ! Puis je sautilla, mes frères & sœurs mangeant un peu la bête grisâtre.

The Life is Beautiful.

Dès que je posais le rongeur sur le sol, Petit Panda et ses frères se ruèrent dessus sans aucune pitié, arrachant la peau grisâtre de la pauvre bête maintenant déchiqueter. Le chaton bicolore mâcha doucement le viande juteuse, le temps de savourer ce met imprenable. Je savais que cela allait leur plaire, mais j'avais eu raison de ne pas leur faire déguster plus tôt, il aurait bien trop grossit ! Tandis que le petit félin se léchait les babines, tout comme Petit Fauve et Boule de Rêve, il prit la parole.

- Maman, c'est délicieux ! Qu'est-ce que c'est ? J'en re-veux, c'est trop bon !

Je souris, amusée. Mais je ne pouvais pas les goinfrer de gibier comme cela. Non, c'était répugnant. Je fis donc un signe négatif de la tête, pour leur montrer que cela suffisait amplement. Une proie par jour, c'était déjà trop. Je leur mis une condition qui les fit grogner et marmonner : Une proie contre une boisson de lait matin et soir. Il ne purent qu'accepter, ou alors ce n'était que du liquide blanchâtre répétitif. Il fallait faire des choix dans la vie ! Il finirent la prise des guerriers en moins de deux minutes.

- C'est un campagnol, mon chéri. C'est bon, n'est ce pas ?

Il acquiesça de sa petite tête avec ses yeux bleus. Ils étaient si beaux, mes chatons, mes enfants. J'étais si heureuse d'avoir enfin mis bas, malgré la douleur qu'ils m'avaient procurés. Ils s'amusaient déjà tout trois à la bagarre, se prenant pour tel ou tel légende que leur racontaient le soir les anciens pour leur faire peur. L'un était un grand méchant, tandis que l'autre était le gentil sauveteur de la forêt. Ah, que le temps de la jeunesse était loin. Je m'y était tellement plu.

- Aller les enfants. Qu'est ce qu'on a dit ? Campagnol égal ? Lait !

Hi everyone!

Coeur d'Etoile se promenait dans le camp, comme il était cencé
partir pour la prochaine patrouille, il était coincée au camp jusqu'au retour de celle qui était en cour. Il se balladait, en reardant tranquillement et sereinement les chantons entrain de se battre. Il s'arreta pour conter au chatons des batailles au cours des queles il avait lui même défandut son camp. Le clan du Tonnerre. Voyant que la patrouille ne revenait pas encore, il décida d'aller voir Poil d'Ecureuil et ses chatons. Il n'avait pas eu beaucoup le temps de les voirs depuis l'accouchement de sa compagne, car il était trop occupé à patrouillé et chasser. Il allait donc rendre visite à ses chatons.

En arrivant devant la pouponière, le guerrier entendais déjà les cris et ronronements de ses petits. Un petit rire s'échappa de sa guele. Ils étaient si mignons et si fragiles que le guerrier avait du mal à se rendre conte qu'il avait été, avant, comme eux. Il entra tranquilepment dans la pouponière, et vit ses chatons jouer. Ils se prenaient déjà pour des grands guerriers, défenceurs de la foret et de leur clan. Personne ne m'avait vue pour l'instant, trop absorbés par leur jeu. Puis leur mère, la guerriere rousse dit:

- Aller les enfants. Qu'est ce qu'on a dit ? Campagnol égal ? Lait !
Je m'avança dans la pouponière, et dit:

-Bonjour tous le monde! Comment allez vous aujourd'hui!

The Life is Beautiful.

Les trois chatons s'avancèrent sans grand enthousiasme vers mon ventre que je venais de mettre à découvert en m'allongeant sur le flanc gauche. Ils traînaient les pattes, la queue pendante dans la poussière. Je soupirais. Que c'était compliqué d'être mère. Mais c'était aussi du bonheur. C'est alors que mon compagnon apparu dans l'entrée de la pouponnière, lançant un appel joyeux, et ses enfants se retournèrent de joie et se précipitèrent sur lui, heureux de revoir leur père.

- Bonjour tous le monde ! Comment allez vous aujourd'hui !


Je lui racontais l'heureuse surprise qu'ils avaient eu en goûtant et en dégustant avec appétit un campagnol. Les chatons témoignèrent de leur gratitude envers le rongeur délicieux, et Coeur d'Etoile les félicita d'avoir enfin goûter à de la viande fraîche. Il souriait, apparemment aux anges, mais je du rappeler les chenapans à l'ordre pour qu'ils viennent prendre leur petite boisson. Ils protestèrent, mais finirent tout de même par faire ce que je leur demandais :

- Et oui, on a fait passer un accord avec les chatons. Lait contre gibier !

Petit panda termina donc sa boisson, puis grimaça ensuite. Il n'osa pas décrire ce qu'il ressentait : le lait, c'était pas si bon. Il préférait le campagnol, c'est vrai, c'est cent fois mieux que ça ! ... Boule de Rêve termina la première, puis elle se colla contre maman.
Au même instant, j'entendis des bruits de pattes, une ombre s'arrêta devant la Pouponnière, puis s'avança.

- PAPA ! criais-je, reconnaissant le pelage noir et blanc de mon père, Cœur d'Etoile. Boule de Rêve se précipita aussi sur Cœur d'Etoile, un magnifique petit minois au visage, un sourire jusqu'aux oreilles.

- Coucou papa ! Il fait beau aujourd'hui ! Est-ce que tu vas aller chasser ? Je peux venir avec toi ???

Elle le supplia, en faisant la moue, de gros yeux implorants.

- Si tu ne veux pas, ce n'est pas grave, je demanderai à maman...

Elle fut aussitôt triste, enfin, ce que je croyais... Elle tourna les talons, puis papa lui dit :