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| Sujet: La mort plus forte que l'amour. 2011-12-21, 19:20 | |
| Aujourd'hui je me réveille, la gorge en feu. Toussant et crachotant, je ne pu même pas finir mon repas, déglutissant tant bien que mal, j'appela Poussière d'Orient, ma lieutenante. Poussière d'Orient.. Si douce, j'étais amoureux d'elle depuis le premier instant, depuis.. La pouponière. Son doux parfum exotique et aphrodisiaque me fesait rêver, mais en grand romantique, j'étais aussi très timide. Pour ce défaut, je n'avais jamais rien à personne, et je doutais que quelqun s'en apperçoive.
Mes pensées furent interrompues par une quinte de toux. Les yeux rouge et larmoyant, je reniflais un bon coup et marcha le pas trainant, vert ma couchette de mousse.
Je bailla et coucha me roula en boule. Vu de loin, je n'aurais surement pas eu l'air très glorieux, comme ça, avaché et le pelage parsemés d'épis. Le clan aussi était mal en point, entre les chatons qui avaient pris froid et les guerriers mal nourris, l'hiver ne nous avait pas épargné. L'espace d'un instant, je me demanda si je manquerai, si je mourrais. J'était conscient de ne pas ravir tout le monde, mais non, j'étais leur chef !
Je me leva d'un bond et lustra un brin mon pelage, une fragrance bien connue devenait de plus en plus forte, je ne voulais pas avoir l'air misérable, j'avais ma fierté après tout !
Je sentai la douce odeur de la nuit emplir mes narines, tandit qu'une fine pluie alimentait la source de ma tanière.
J'équarquilla les yeux.
Je l'avais vue. Je voyais l'eau suinter sur la roche pour finir par s'écouler dans la fine flaque à droite de ma litière, quelques algues vertes vives flottaient joyeusement. Certe, je ne pouvais pas les voir très distinctement, mais je les voyais tout de même.. J'observa mon entourage et remarqua une silouhette dans l'allée menant à mon antre, et souris. Je voyais [Pourri, m'enfin..] |
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Etoile d'Orient l'Thon
Surnom : Orient Âge : 33 lunes Rang : Chef |+| Administratrice bonne pour l'asile de fous État de santé : En pleine forme, un peu agitée
Autres comptes : Conte d'Hiver, Douceur d'un Soir & Chant du Phénix Prénom : Maya Surnom du joueur : Hivernou, Doudou.. Âge : 26
Feuille du félin Expérience : (55/150) Relationships : Projets du Félin :
| Sujet: Re: La mort plus forte que l'amour. 2011-12-22, 12:39 | |
| Vengeance ?
Ces derniers temps, Etoile Fruitée était au plus mal. Il avait attrapé un mauvais rhume, selon Epine du Hérisson, le nouveau guérisseur. En effet, Rivière de Sable était décédée, malgré les efforts d'Epine du Hérisson pour la sauver. Feuille de Glace, sa mentor, avait énormément pleuré sa perte. C'était injuste : l'ancienne vivait encore alors qu'elle avait largement eu le temps de vivre, alors que la jeune guérisseuse s'était éteinte alors qu'elle avait à peine vécu.
Pour Poussière d'Orient, la toux de son chef n'était rien, ses yeux larmoyants du cinéma. Elle méprisait ceux qui s'écroulaient avec un simple mal de gorge, pour elle c'était les faibles. Par conséquent, son propre leader était un faible. La honte du siècle ! Et par extension, celui qu'elle aimait était un looser. Le cauchemar total.
De toute manière, depuis la Pouponnière, la lieutenante avait toujours considéré Etoile Fruitée comme étant un retardé mental. Bon d'accord, elle ne le considérait pas comme tel. Il faut dire que dès le début, elle avat eu le coup de foudre. Comme quoi, l'amour est vraiment aveugle. Comme le meneur, en fait.
En réalité, la chatte dorée n'avait commencé à mépriser en cachette son supérieur qu'après avoir été nommée lieutenante. En effet, elle avait pu constater que le revers de la médaille était beaucoup moins éblouissant. Elle ne s'entendait absolument pas avec lui sur des questions qui lui semblaient capitales, comme l'existence de la Meute de la Mort par exemple. Alors que lui dédaignait de préparer une offensive, elle lui secouait les puces pour en préparer une. De plus, son incapacité à voir le monde l'énervait ; elle avait l'impression qu'il ne savait rien ; qu'il ne connaissait pas le monde réel et vivait dans un univers imaginaire ou tout allait bien.
Au plus profond d'elle - mais elle ne voulait se l'avouer, la pauvre ! -, la féline cachait derrière cette ironie détestable un amour déçu. Si elle savait seulement ce qu'en pensait son chef ! Si seulement elle l'avait su, hélas ! Elle n'en savait rien.
Entendant qu'on hélait son nom, l'égyptienne se détourna de sa tâche - en l'occurence répartir les patrouilles de l'après-midi - et s'avança avec un soupir vers l'antre du guérisseur. Entrant en frôlant le rideau d'algues vertes, elle mouilla ses pattes malencontreusement dans une flaque. Remarquant l'air hébété du matou, elle s'assit près de lui, enroulant sa queue autour d'elle.
- Un problème, Etoile Fruitée ?
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