Une partie de chasse qui se transforme en escapade... (PV Libre)

Plein de chats... à l'infini même ! Tous réunis dans un endroit assez spécial, oui. Non pas trois mais quatre arbres qui formaient un rond... des chênes, je crois, assez vieux et massifs, avec de grosses racines. Et quatre des chats se posaient sur un énorme rocher, et demandant le silence, commençaient à parler, proférant des paroles incompréhensibles. Juste des "scritch scritch miaw wah boum mik mik", un truc comme ça quoi. Je m'apprêtais à m'approcher pour mieux entendre, quand je me réveillais sur le fauteuil du salon, le pelage submergé par le soleil, filtrant les rideaux fleuris. Profitant du sommeil de Guipsy, je m'étirai et descendais pour aller manger. Rah ! Mince ! Ma bipède avait oublié de remplir ma gamelle de croquettes avant d'aller "où-elle-va-du-matin-au-soir", c'est-à-dire "je-ne-sais-où". Frustré, je me glissai dans le jardin par la chatière. J'essayai d'attraper des moineaux comme Guipsy m'avait montré, mais c'était rudement difficile. Je décidai de passer la clôture, pour trouver du gibier plus facile à attraper ailleurs.
Mais rien.
Faut dire que je n'étais pas très silencieux, voire bruyant. Mais bon, tant pis, je faisais comme je pouvais.
Je marchais longtemps, très longtemps, je pouvais même sentir des traces félines parfois. Des fortes. Mais moi, indifférent, je continuais ma route. Je rencontrais souvent des ruisseaux, et les remontaient.

Au bout d'un certain moment, le paysage changea et les arbres laissèrent place aux champs, aux prairies, au prés... Absorbé par le paysage, je ne m'arrêtais pas. Si bien que j'arrivai à un endroit familier, où je n'étais pourtant jamais allé...
Peu à peu, la mémoire me revint, puis je me souvins. Le rêve, les chats... En plein jour et désert, c'était différent. Je me baladais entre les chênes, hébété. Mais soudain, je senti un poids sur mes épaules et une odeur féline emplit mes narines. J'étais pris au piège...

(Imhotep)

Je me baladais, irritée. Encore une fois, un guerrier plus agé que moi c'était permis de me faire un reflexion sur mon jeune âge. Je detestais qu'on me prenne pour un chaton ! Et je lui en voulais ! Honteuse de l'insulte, et surtout, comme d'habitude, à la vue du fait qu'aucune répartie directe ne me venait, je lui avait sauté dessus comme une furie. Ma force et l'effet de surprise avaient fait leur effet et je lui avait entaillé la patte, superficièlement mais assez profondément pour qu'il s'en souvienne. On ne me parlait pas sur son ton, je savais me faire respecter. Le gibier était rare en cette saison et j'étais trop énervée pour chasser sans faire fuir les proies. Je me dirigeais donc vers les Quatres Chênes. Ce qui était complètement idiot, du fait que l'endroit était plus que dangeureux en ces temps. Mais tantpis, au mieux je ne rencontrerais personne, au pire je trouverais quelqu'un sur qui tapper. ça me convenait, en fait. Arrivée devant les quatres arbres centenaires je distinguais une odeur peu connue. Je fronçais les sourcils. Un chat domestique ! Je voyais à présent distinctement sa silhouette, tandis qu'il marchait tranquillement. Le fou ! Il allait se faire bouffer ! Je courrais vers lui avant de l'aplatir au sol. L'opération fut si facile que je faillis rire. Je le regardait un peu mieux. Un chaton !

– Tu cherches à te faire tuer ou quoi ? C'est pas le meilleur endroit pour copiner avec les bipèdes, chaton !

Ses oreilles à l'affut et ses pupilles rétractées m'indiquèrent qu'il avait été sur ses gardes. Son pelage uni gris foncé était soigné et brillant. Il était bien nourri. Mais ça surprise montrait qu'il ne s'était pas attendu a me voir.

– Attends... Ne me dit pas que tu tentais de chasser ! m'égosillais-je, ma voix partant dans les aigus.

[Euh, pas le temps, je corrigerais les fautes plus tard ♥]