Une dangerosité ! [PV : Nuage de Neige, Larmes de Crocodile]

La tête haute, le vent caressait mes poils. Mes pattes, elles, s'enfonçaient dans les terres boueuses du marécage. Je me sentais si petite, c'était effrayant ! Il fallait absolument que je me rassure en explorant d'avantage mon environnement. C'est ce que je fis, d'ailleurs. A l'aide de grandes enjambées, j'étais partie à l'Est du marécage, suivant sagement le lac pour ne pas perdre mon chemin. L'endroit me donnait des frissons, j'étais visible à des kilomètres à la ronde.

Quel espace désertique ! Qui pouvait bien vivre par là ? Cette question, je le sentais, allait rester irrésolue dans ma petite cervelle de crapaud. Mais ce n'était rien, puisque quand l'on se balade, il reste toujours de l'espoir. Tandis que j'apercevais un pont non loin de là, une grenouille me barra le passage. Un peu déboussolée, je lui demande :

- << Petit mammifère, tu es bien courageux de t'interposer à une personne comme moi, tu sais... Car je suis féroce ! >>

Mais elle ne daignait même pas se bouger. Elle était irrespectueuse devant moi, pensais-je. Alors un peu énervée, je m'étais avancée vers elle et je l'avais déplacée à l'aide de ma truffe humide. Pourtant, ne comprenant pas mon geste, celle-ci s'était ruée vers moi en sautant sur mon crâne. Un peu pâteuse, je continuais malgré tout mon chemin.

Il faisait froid quand je dépassai ce pont en mauvais état qui me semblait sans intérêt. Très froid je dirais même, la température venait de baisser d'un coup. Heureusement, ce n'était que l'effet du vent, puisque les rayons du soleil me réchauffaient au moins le cœur. J'avais du mal à maintenir de l'équilibre avec ce monstre vert qui s'incrustait sur le haut de mon corps. Mais bon, entre un crocodile et une grenouille, il n y a qu'un pas de différence... Peut-être était-ce un signe ?

Le temps me paraissait insurmontable en ces Terres où le néant était maître des lieux. Je ne savais même plus du moment où j'avais repris la route, tellement cela me semblait lointain. La bête semblait aussi crevée, même assoiffée. Je ne comprenais absolument pas pourquoi elle s'obstinait à se cramponner sur moi. C'était pourtant ainsi, il fallait l'accepter.

Enfin, pour mon plus grand plaisir, je venais de me retrouver truffe à truffe à un gigantesque arbre. Qu'il était beau ! La grenouille me mâchouillait les oreilles quand j’aperçus une petite tête blanche et noire jaillir d'un buisson. Prise à dépourvu, Je m'exclamai avant d'escalader le chêne à toute vitesse, attrapant le petit mammifère par la peau du cou :

- << Un blaireau ! A ceux qui m'entendent, ne trainez surtout pas dans les parages ! >>

D'un regard incrédule je me rend compte que ce blaireau parle la langue des félins, que c'est étrange ! Timidement, je sors la tête du feuillage de l'arbre, puis je me remémore ces mots :

<< Où ça ? Je ne le vois pas ! Au secours, aidez-moi ! >>

Ainsi, je le vis tournoyer sur lui même, totalement apeuré et déboussolé. Est-ce une femelle ou un mâle ? Aucune idée, le temps m'est compté et je ne sais absolument pas comment aider cette pauvre créature. Risque-t-elle de me faire du mal ? C'est important et pourtant je saute de l'arbre pour atterrir sur le sol et aller à sa rescousse.

Celui-ci n'a pas l'air de me voir et dans la précipitation, il essaye de planter ses griffes dans l'écorce de l'arbre, en vain. Avançant sur son champ de vision, je l'observe, totalement abasourdie. Est-il, lui aussi, une bête mythique ? Cette foret est-elle enchantée pour que j'y croise des êtres aussi étranges ? Un peu perdue, je bredouille :

- << Vous avez l'air inoffensif pour un blaireau... Vous êtes peut-être un petit... Mais dans ces cas là, votre mère n'est pas loin et je risque d'avoir de gros problèmes ! Comment peux-tu connaitre ma langue ? >>

Je pris une pause pour détailler la bête de long en large. Il possède de longues oreilles noires et un museau tacheté de la même couleur. Globalement, son pelage est blanc. Ses yeux bleus me rappelle les lacs de mon enfance et ses poils longs me donnent l'impression d'avoir en face de moi un raton-laveur.

- << C'est moi que tu prends pour un blaireau ?! Je suis un chat, pas un blaireau voyons ! >>

Ah, encore loupé, cette chose n'est autre qu'un chat. Il en existe donc dans cette foret ! Mais il possède une dégaine si originale pour entre être un que j'ai du mal à le croire. Encore une fois, je le regarde sans bouger. Son poil semble hérissé et en bombant son torse, il me dit :

<< Je suis Nuage de Neige, guérisseur du clan du Vent ! >>

C'est donc un mâle qui est en face de moi. Sinon il n'aurait pas dit guérisseur, mais guérisseuse... Par contre, je ne vois absolument pas de quoi il parle. "Guérisseur du clan du Vent" doit être un titre honorifique donné par son maître pour le félicité d'une tâche accomplie avec bravoure. Peut-être l'a-t-il sauvé de la maladie à la vitesse du vent ! Sinon, son nom est bien particulier... Neige de quoi ? Enfin ce n'est pas grave. Avant que je ne poursuive, celui-ci enchaine :

<< Enfin, apprenti guérisseur... Et toi, tu t'appelles comment ? Il me semble ne jamais t'avoir vu ici >>

Effectivement, moi non plus je ne l'ai pas vu. Mais le monde est grand ! Combien de personnes n'ai-je donc pas conscience de leurs existences ? Aucune idée. Enfin, léchant ma patte avant, je lui répond un peu dépitée :

- << Moi je suis Larme de Crocodiles, mais contrairement à toi, je ne possède pas de titre honorifique... Je n'ai rien fait de grandiose dans ma vie. Enfin... Enchantée, chat des neiges >>

Le chat devant moi est étonné, je dois m'être trompée. Enfin ce n'est rien, les yeux pétillants je piétine sur place en attendant qu'il me clarifie les choses qui se passent dans cette forêt. Ainsi, il inspire avant de me dire :

<< Manger un clan ? Mais... >>

Après un léger temps de réflexion :

<< Pour faire simple : les clans sont des regroupements de chats qui vivent ensemble depuis toujours. Il en existe quatre.... Enfin, plus que trois maintenant. Ils ont chacun un territoire, un guérisseur, un chef et des guerriers. Avant de devenir guerrier ou guérisseur, un apprenti reçoit un mentor qui va lui apprendre la chasse et à se battre, pour les guerriers, ou à soigner, pour les guérisseurs. Et, à vrai dire, tu te trouves sur le territoire du clan du vent ici. >>

Je suis là, la gueule béante, essayant de capter les informations qui viennent une par une... Enfin, cela me semble si compliqué que j'ai arrêté d'écouter à la moitié de son explication. Ainsi, je vois passer un magnifique papillon bleu et je le pourchasse, heureuse en lui répondant :

- << T'inquiète pas, je t'écoute ! >>

Mais voyant qu'il ne poursuit pas, je reviens sur mes pas en léchant mon pelage duveteux. J'essaye ainsi de faire un petit résumé de la situation dans ma tête. Il y a donc plusieurs chats dans la forêt qui vivent en communauté ! Et ce truc, c'est un clan, que c'est chouette ! Incrédule, je lui répond :

- << Et tu aimes être dans un clan ? >>

Légèrement à court d’haleine, je reste sur place quelques temps pour rafraichir mes idées. Le chat en face de moi semble perturbé, d'avantage qu'avant. Le voyant balbutier des mots incompréhensibles dans le vide, je plaide la folie quand enfin il me lance :

- << Bien sûr ! Vivre tous ensemble, se nourrir de gibier, pouvoir aider les autres... C'est génial ! >>

Il semble si enjoué ! C'est formidable d'être en harmonie dans la forêt en compagnie d'une multitude de chats. Qu'est-ce qu'il doit se plaire avec autant avec de compagnons de jeu ! Pourtant, en le regardant de plus prêt, il me semble presque squelettique pour un être vivant de mon espèce. J'ai vite trouvée cela louche, mais bon, je n'en n'ai pas fait la moindre remarque. Maintenant, voilà qu'il me repose une question :

<< Tu viens d'où au fait ? Tu viens ne viens visiblement pas d'un autre clan... Tu es une solitaire ? Tu as combien de lunes ? >>

Moi, vivre dans un clan... Absolument pas, sauf s'il considère que mon maître et moi formons une communauté à part entière. Ce qui serait d'un côté, peut-être pas complétement erroné. Encore, il utilise des mots étranges... Solitaire ! J'aime la solitude mais quand même ! Et lunes... Combien en ai-je vu ? Un peu tourmentée par ces questions, je lui répond ce que je peux :

- << Je ne suis pas seule, je vis avec mon maître dans les marécages. Seulement, je suis là depuis peu alors... Je me suis dit qu'il est bon d'explorer son entourage ! Je pense déménager sur l'île avec mon adorable compagnon. Les marécages... C'est froid et un peu rude pour la mauvaise saison qui arrive. Enfin, je crois n'avoir jamais comptée le nombre de lunes qui ont survolé ma tête, quelle idée ! >>

- << T'installer sur l'île ? Tu ne pourras pas, c'est là que tous les clans se retrouvent, toutes les pleines lunes ! Si tu y vas pour t'installer, tu te feras arraché les oreilles en moins de deux. >>

Ne pas pouvoir m'installer sur l'île ? Comment peut-il me refuser cela en la saison qui m'attend ? Même si c'est dangereux, je ne peux pas laisser mon maître qui est déjà en si piteux état, seul dans la mouise du marécage ! Je soupire quelques instants avant de l'écouter une nouvelle fois :

<< Quand je parlais de lunes... Je parlais de ton âge. Je crois déjà avoir entendu ma mère me parler... D'allée, ou quelque chose dans ce genre là... Ammée ? Athée ?... Année peut-être ? Enfin bref, ton âge... >>

Ah, il me semble déjà plus claire. Celui-ci veut connaître mon âge, c'est déjà une chose que de comprise. Regardant de droite à gauche, je m'approche de lui, touchant sa truffe du bout de mon oreille pour le tester. Enfin, je continue la conversation :

- << Je vois ce que tu veux dire ! J'ai... Exactement 336 soleils, et toi ? >>

Méditant quelques secondes sur les mots que je vais dire, je me gratte la tête sur le sol en face de lui pour continuer :

<< Tu me déconseilles vraiment de ne pas aller sur l'Île ? >>

D'un air assez surpris, ce jeune animal me lance d'une voix vive :

- << Une bête divine ? De quoi tu veux parler ? Elle ressemblait à quoi ? >>

Un peu brusquée par ces questions si hâtives, je pris un long temps de réflexion. Pourquoi est-ce tout d'un coup si important pour lui ? Peu importe, tant que cela répond à mes interrogations, je n'ai aucun soucis à me faire pour l'instant. Je me demande à quoi ressemble cette bête déjà... Creusant dans mes souvenirs, je finis par lui répondre :

- << Euuh... Si je me souviens bien, son pelage est entièrement noir et ses yeux sont d'un très beau vert. Il parle notre langue, est assez robuste, et possède d'immenses oreilles ! Je l'ai croisé sur mon territoire, il n'a pas aimé que je le traite de femelle alors qu'il est un mâle... En y pensant, c'est peut-être un chat, mais je ne suis pas sûre, vous êtes si différents vous deux ! >>

Je me remémore très bien la scène, qu'est-ce qu'il est arrogant... Mais bon, je me demande bien si c'est un être normal, ou une divinité. Le fixant dans les yeux, je continue :

<< C'est peut-être un esprit qui contrôle le corps d'un animal terrestre... Tu en penses quoi ? >>

D'un coup je deviens pâle, puis je me met à tousser comme pas possible. Un peu frigorifiée, je la regarde passive, puis recrache quelque chose par terre que j'enterre de suite avant de me redresser une nouvelle fois gênée et dire en me raclant la gorge :

<< Désolée, pelote de poils. >>

J'ai encore ce sale goût dans la gueule. Un peu dégouté par cette saveur amère, je me penche en arrière. Enfin, j'essaye en vain d'analyser les pensées de la créature. Celui-ci me répond, très sérieusement :

- << Pas de problèmes... Pour en revenir à ton "esprit", ce n'en ai pas un. Je pense que tu as du croisé un félin du clan de l'Aurore. C'est un des clan adverse au mien. >>

Je piétine sur place, toute émue. Il vient de me dire "pas de problèmes", c'est super ! Même dans ces moments gênants où il aurait pu se moquer de moi, il a gardé son calme. C'est un être remarquable, digne d'être un chat de la forêt. Pourtant, le personnage que j'ai croisé me semble si supérieur et sûr de lui ! Si c'est un félin du clan de... D'un clan, c'est problématique. Il me regarde, puis me dit :

<< Mais, Larmes de Crocodiles, que sais-tu des chats en fait ? >>

Je hume l'air quelques instants. Il faut croire qu'en ce jour mouvementé, je vais devoir me remémorer les faits de mon passé. Encore. Bon, les chats... Pourquoi n'en n'ai-je jamais vu déjà ? Je n'en sais rien, ma maman ne m'as jamais rien dit. Il faut dire, peut-être qu'elle non plus ne sais pas ? Elle m'a contée tant de légende sur eux... Prenant une grande respiration, je me lance :

- << Les chats ? Ma maman me parlait d'eux chaque jour. Elle m'a dit que dans une région lointaine, les chats portaient des noms étranges, comme Toile d'Araignée. Pour que je puisse suivre la légende, elle m'a nommée au même modèle. Je pense que ton nom est semblable au mien, mais... Je ne m'en souviens plus... >>

Après quelques instants :

<< Neige nuageux.... un truc comme ça... Enfin bon, elle m'a dit qu'ils avaient de drôles d'oreilles, pas comme nous. Puis qu'ils avaient vaincus de nombreux périls ! Et que les chats ça ne vivaient pas en ville, mais dans des zones reculées, je ne sais pas pourquoi. Enfin... Je ne sais pas trop quoi raconter d'autre, si tu as des idées, je t'écoutes ! >>

Un peu pensive, je paraît un peu absente, et reste à l'écart histoire de réfléchir un peu.

Ce jeune félin semble hésiter à me laisser là. Voyant cela, je bouge la tête comme pour retirer ces anciennes pensées. Sûrement avec curiosité, celui-ci continue de me poser des questions, inlassablement :

- << Ta mère savait tout ça ? Mais, comment s'appelle-t-elle ? Elle faisait parti d'un clan ? >>

Malgré le temps, son nom m'est resté en mémoire. Normal puisque c'est de moi qu'elle le tient... Et puis, dans son cœur, ces chats n'ont été qu'une légende, rien de plus ! Ne voulant pas qu'il s'impatiente, je lui répond à vive allure :

- << Elle s’appelait Rose de la Clairière, son parfum était le même que cette fleur, c'est pour cela que je l'avais nommée ainsi, mais je ne sais pas si tu connais la fleur en question... >>

Est-ce normal de nommer sa maman ? Je ne sais pas. Depuis que je suis ici, je n'ai jamais vu de rose. Il faut dire que ce sont les ronces et la boue qui règne dans ces lieux. Quelle est la question de ce matou au pelage d'un blaireau déjà ? Ah oui ! Je m'exclame calmement :

<< Elle ne doit pas faire partir d'un clan. Sauf si tu as déjà croisé un chat qui me ressemble ? Est-ce le cas ? >>

Me rappelant de mon souci premier, je me dis qu'il faut que je lui redemande, sinon jamais je ne saurais ! C'est pour cela que j'enchaine :

<< Aussi, tu saurais où je peux m'installer ? Et tu pourrais m'apprendre comment me défendre ? Parce qu'avec les chats qui rôdent, c'est pas très prudent de ne rien savoir faire... >>

Il fallait absolument que je trouve un autre endroit où me loger... Mais ce n'est rien, je vais sûrement continuer d'explorer quand j'aurais fini de parler à ce beau mâle.

Après un court instant, celui-ci me répond :

- << Je suis vraiment désolé, mais je n'ai jamais vu de félin comme toi... Enfin, je veux dire avec le même pelage ! >>

Avec le même pelage ? Ce chat est étonnant ! Il semble réfléchir, alors je baisse la tête pour ne pas le déranger. C'est ainsi qu'il miaule :

<< Si tu veux, il y a un territoire de bipède, au sud, au-delà de la prairie des chevaux... C'est très grand, et ton maitre pourraient s'y faire des amis ? >>

Un territoire de bipède ? Oui c'est vrai, je l'ai aperçu en venant jusqu'ici, mais mon maître n'a pas l'air de s'y plaire avec ces membres de son espèce... La dernière fois, alors qu'il est ressorti avec un morceau de viande, ces personnes l'ont poursuivi en lui vociférant des mots d'un langage que je ne comprend pas. Ils ont même eût dans leurs pattes des objets pointus et des cailloux tranchants. Le petit chat s'empresse de répondre avant que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit :

<< Et pour apprendre à ta battre... Je suis désolé, mais je ne peux pas t'apprendre. Vois-tu, les guérisseurs apprennent à soigner, pas à combattre d'autres félins... Mais je suis sûr qu'un chat de clan n'attaquerait pas une aussi jolie frimousse ! >>

Son pelage semble légèrement hérissé. Peut-être qu'il n'aime pas les bipèdes... C'est possible. Qu'on-t-ils tous contre eux ? Ils ne sont pourtant pas si méchant, si ? Enfin ce n'est rien. Je me concentre sur sa réponse. C'est triste s'il ne peut pas m'apprendre à me battre, mais s'il dit que personne ne peut me faire du mal, c'est que ce doit être le cas ! Je lui fais confiance. D'une voix un peu triste, je lui répond :

- << Tu es guérisseuse ? Tu vas donc passer ta vie à mettre des drogues que tu ne connais pas dans des corps que tu connais encore moins ? >>

Je me racle la gorge, je m'étonne de mes phrases, ce doit être ma déception qui retombe sur mes paroles ! Mais c'est vrai, c'est si étonnant de vouloir être guérisseur... Enfin, je me secoue la tête pour poursuivre posément :

<< Désolée, c'est pas très malin de ma part. Si c'est ton avenir, c'est forcément bien ! Mais, si des rats viennent à m'attaquer ? Ou même... Même des blaireaux ! Comment je fais moi ? >>Dis-je d'un air dépité.

Puis ne pouvant me contenir :

<< Ce territoire ne me convient pas, je vais chercher un autre endroit, ne t'en fait pas, je trouverais ! >>

Je suis si embrouillée d'un coup ! J'espère qu'il ne va pas m'en vouloir. Je l'observe, comme tourmentée par la situation.