Un passé dangereux... [PV Outre-Tombe]

--------------------------------------------------------------------------------

Perle d'Ouragan sentait le vent derrière elle. Il la fouettait avec rage, violence, force. Elle restait là, à l'écouter se déchaîner sur elle, telle une petite feuille malmenée par la mauvaise saison. Il ne neigeait pas encore, mais presque. Le ciel de l'aube était gris et fermé, et seul un faible rayon de lumière filtrait à travers ce mur de nuages. La guerrière aimait beaucoup se lever à l'aube. Personne n'était encore levé, sauf le vent, qu'elle chérissait. La lande était calme et le silence assourdissant si on ne comptait pas le vent rugissant qui battait les herbes folles du territoire. Une envie d'aventure emplissait la femelle cednrée et elle décida de laisser ce caprice envahir son corps. Les Terres Libres étaient partout autour des Clans, mais elle ne s'était que peu aventurée près de la Ferme, aux environ de la frontière entre son Clan et celui de la Rivière. Elle se détendit et commença à courire. Le vent la poussait et ses enjambées se faisaient plus longue, plus souples, et son corps élancé taillé pour la vitesse se laissa emporter par cet hélan de vitesse et d'ardeur.

Lorsqu'elle arriva devant le territoire de la Ferme, il neigeait. De petit flocons doux et froids tombaient lentement, spectacle magnifique et intimidant. Le cours du temps semblait s'être arrêté. Seuls ces millier de flocons flottaient et couvraient peu à peu chaque partit du monde. Absorbée dans sa contemplation, Perle d'Ouragan oublia d'être sur ses gardes. Quand elle eu vut la niege tomber de tout son saoul, elle s'ébroua vivement et se tapis au sol, ou son pelage gris clair se fondait très bien. La Ferme était un grand bâtiment au toit rouge délavé et aux murs vieux comme le monde. Des herbes folles en couvraient les bas et malgré ces airs de vieillesse, un certain charme en émanait. L'odeur du foin et des souris la rendait chaleureuse, les autres fumets inconnus légerement troublante, et l'aura d'aventure prit Perle d'Ouragan encore plus fort. Comme elle ne sentait pas -ou elle s'en fichait- de traces que ce territoire appartenait à un solitaire, elle s'aventura un peu plus. Elle savait bien que le territoire était plutôt celui de la Meute de la Mort, mais qu'est ce qui prouvait qu'elle n'était pas tout simplement partie? Elle passa devant ce qui devait être la porte de la grange et plissa les yeux. Après la douce couleur de l'aube qui s'éveillait doucement, le noir complet troubalit sa vue, mais elle vit bientôt l'intérieur; des tonnes de foin et de paille, des enclos de bêtes à bipèdes, et une vague odeur de chat. Sûrement un solitaire ou un chat doméstique qui s'était aventuré trop loin de chez lui. Mais le sentiment d'être observé stoppa la guerrière. Elle en chercha la source, en vain.

Des yeux perchés sur la toiture de la Ferme dévisageaient la femelle d'un air peu engageant. Très peu engageant...

« - Tu as tort de t'aventurer ici, chat du Clan du Vent... »

Perle d'Ouragan se retourna vivement. Sur le haut du toit de la ferme, un matou noir comme la nuit la fixait, grondant. Ses yeux d'un bleu profond, ressemblant fortement aux siens, luisaient dans la clairté du matin. De toute évidence, ce territoire lui appartenait. Et sûrement à d'autres. Car elle avait décelé dans son odeur celle de la Meute de la Mort, sorte de Clan sans foi ni loi que la guerrière cendrée haîssait. Elle montra les crocs et grogna à son tour. S'il était là, il ne lui voualit sûrement pas du bien, et s'enfuire montrerais lâcheté. Elle oserait très bien combattre un matou de la Meute, puisqu'elle était valide et même en pleine forme. La femelle avait toujours eu un goût prononcé sur les combats au corps-à-corps et surtout en solo. Ce duel la réchaufferait et l'entrainerait. Elle essayait de ne pas penser à ce qu'il se passerais si elle perdait. Loin de chez elle, en Terres Libres, et les blessures que ce chat pouvait lui infliger devait être de grande envergure. Heureusement qu'il était seul. Cet endroit devait grouiller de chat de sa Meute. Après tout, ces matous savaient très bien tuer. Moi aussi, pensa-t-elle farouchement. Je vendrait chèrement ma peau. Elle recula un peu, essayant de deviner l'endroit ou le chat noir atterirait s'il suatait de son perchoire et fit rouler ses muscles un peu fondus par le froid et le manque d'entrainement. Bien que beaucoup de guerres avaient lieu en mauvaise saison, pour volde gibier ou autre, elles étaient finit rapidement. Elle coucha ses oreilles sur sa tête et sa queue fouetta l'air.

<< Alors, chat sauvage, tu as peur? Descend donc! >>

[ Désolé, c'est court. Et je tient à te prévenir que je ne cherche pas la mort ^ ^ ]