Première leçon d'éspoinnage [PV Espoir du Tigre]

Petite Brume réspira lentement. Aujourd'hui était un grand jour pour elle. Le jour de son premier entrainement d'éspoinnage. Si la petite chatte rayée ne savait pas encore dans quoi elle voulait se spécialiser, elle voulait essayer le plus de chose possible. De plus, il lui serait peut-être préférable d'apprendre tout pour que son rêve de quitter la meute puisse devenir réalitée. Elle savait déjà que si elle voulait montrer à toute la meute qu'elle état capable de beaucoup de choses, ili faudrait qu'elle se donne à fond dans tout ce qu'elle entreprenait. En avancent dans la pleine vierge, elle apperçus l'éspion. Un frisson parcourut son échine lorsqu'elle vit l'imposant matout noir aux yeux d'ambre. Petite Brume prit une autre réspiration, puis avança lentement, le regard vers le bas. Elle savaiit très bien que le matou, assis devant un rocher, l'attendait déjà. Mince. Elle était en retard, et un retard dans la meute n'était pas vraiment récompensé. Pourtant, il étit encore tôt et le camp n'était pas debout. L'herbe fraiche se dendinait sous les pattes de la petite chatte, et lui chatouillait doucement les poils. Elle était mintenant à côté de son ainé. Ne sachant quoi faire, elle s'assit, un peu derriere lui, pour ne pas s'imposer devant Espoir du Tigre. Voyant que le matou ne réagissait pas, elle se lanca et dit:

-Bonjour Espoir du Tigre. Exuse moi d'être en retard.

Elle regarda le matou, en attendant déséspérément une réaction de sa part.

Espionage is an art.

Aujourd'hui était un grand jour pour moi et Petite Brume. J'allais lui apprendre l'art de mon post. L'espionnage. On s'était donner rendez vous dans un coin boiser pas très loin du territoire du clan du Vent. Vu que nous assiégions son camp, nous pouvions nous promener tout autour. J'avais trouver un petit coin boiser, parfait pour la première leçon. J'étais assis sur un rocher, attendant patiemment son arriver, ma queue enrouler autour de mes pattes, mon regard fixant les collines droit devant.

Puis, je vis arriver une petite forme, qui devait être celle de la jeune chatte. Elle prit une grand inspiration avant de s'avancer, tête baisser. Je ne pus déchiffrer l'émotion qui perlait au fond ses yeux. Honte, Joie. Sur son passage, un petit couinements de prononçait, à cause de la mousse encore imbibée de la rosée de ce matin. Il était encore tôt, et le soleil se levait à peine derrière la cime des arbres. Une fois en face de moi, elle sauta sur le rocher et se plaça derrière moi, un peu en retrait, puis me dit.

- Bonjour Espoir du Tigre. Exuse moi d'être en retard.

Elle me regarda dans les yeux, attendant une réaction de ma part. Mais je ne fis rien, juste un petit signe de la tête pour l'inciter à me suivre derrière les grands conifères. Elle me suivit sans broncher. Je fis quelques passages derrière de buissons de ronces, et m'arrêtais devant n grand chêne, perdu au milieu de ses camarades. Alors qu'elle me fixait avec un regard intrigué, je souris pour l'une des seules fois de la journée, amusé. C'était rare, mais cela m'arrivait d'être gentil.

- Bon, nous allons commencer. Tout d'abord, il y a deux faon d'espionner. On peut se cacher, ou se fondre dans la masse.

Elle acquiesça, attentive et toute ouïe. Je lui expliquais que pour utiliser la deuxième solution, il ne fallait pas avoir un pelage trop voyant. Le sien et le mien était parfait. Moi, personnellement, j'utilisais plus souvent la première. Je me cachais derrière des buissons, grimpait aux arbres, mais quelques fois, si je devait me rapprocher trop près pour écouter, je sortais de ma cachette et restais le plus naturel possible pour ne pas me faire voir. C'était ma spécialité. Je lui dis une démonstration.

- A ton tour maintenant.

Le grand chat ne prit pas la peine de me dire bonjour, mais ses yeux ne laissait pas passer de colère. Il paraissait calme et serain. Je ne l'avais jamais vue comme cela. Enfait, je n'avais jamais vue quelqu'un de la meute aussi calme et posé. J'étais époustouflée. D'ordinaire, les chat que je cotoyais était stréssés et éxités. Ils avaient le sang chaud, et n'ésitaient pas à maltraités leurs descendants si cela les amusaient. Ils pensaient qu'ils en seraient plus fort, surement. Je le pensais aussi. Mais ce chat la avait quelque chose qui me pertubais. Il parraissait... gentil. La petite chatte suivit son mentor pour la matinée à travers les ronces et les buissons.

- Bon, nous allons commencer. Tout d'abord, il y a deux faon d'espionner. On peut se cacher, ou se fondre dans la masse.

D'un mouvement de la tête, je lui montra que j'avais compris. En même temps, ce n'était pas du tout compliqué, en fait. Ca parraissait même plutôt logique. Enfin... pour l'instant. La suite risquait d'être un peu plus compliquée. Le grand chat m'éxpliqua l'art de l'éspionnage sans trop de détails, juste pour m'initier. Il me dit aussi que j'avais de la chance d'être née avec un pelage gris, puisqu'il n'était pas très voyant. Le sien aussi était parfait. J'en déduis qu'il devait avoir toutes les qualités d'un bon éspion, bien que je n'en n'avais jamais douter. Il me dit aussi que, malgré son pelage, il privilégiait la première technique. Ce qu'il me dit ensuite m'arracha un sourire admiratif. Comment pouvait-il faire semblant de rien et se promener comme ca?

*Jamais je ne serais aussi bonne actrise...* pensai-je.
Il me dit ensuite une démonstration, puis me dit:

-A ton tour maitenant

Je me cacha derriere un buisson, et avaça jusqu'a une pierre pausée sur le sol. C'était mon repère. Ensuite, le plus discrètement possible, je revenais vers mon mentor de l'occasion. Avec éspoir, je le regardais, éspérant cette fois une réponce positive. Ou tout simplement une réponce.

Espionage is an art.

- A ton tour maintenant.

Elle commença par se cacher derrière un buisson, puis avança jusqu'à une petite pierre posée sur le sol. Ensuite, elle revint discrètement vers moi. Dans ses yeux brillaient une étincelle d'espérance. Ce n'était tout de même pas pour rien que je portais ce nom ! J'étais fait pour faire naître chez les gens l'espoir mais aussi la peur. J'aimais ça, c'était dans ma nature. Bon, revenons en à sa petite démonstration assez bonne pour un chaton de l'âge de deux lunes. Elle avait déjà un bon pelage, foncé, camouflé. Elle n'était pas très grande, et semblait avoir un bon physique adapté pour se diriger dans cette voie.

Sans me fatigué à ouvrir la gueule, je lui fis un signe affirmatif de la tête, accompagné d'un petit sourire discret. Puis, je li expliquai ensuite comment aire pour la première solution, rester caché et invisible. Il fallait s'habituer à marcher à pas de velours. Je me faufilais derrière le même buisson, sans même l'effleurer, et passais derrière un arbre, toujours aussi discrètement. Je sautais ensuite gracieusement sur l'avant d'un rocher pour serpenter en les troncs des grands conifères jusqu'au chêne que nous venions de quitter, et m'accroupissait pendant une petite minute avant de rejoindre Petite Brume.

- Voilà la deuxième méthode. Tu veux essayer ?

Le matou ne prit encore une fois pas la peine de répondre... Petite Brume s'en doutais, évidement... Il fit néanmoins un signe admiratif de la tête. Une petit sourire illumina son visage pourtant sombre. La petite en déduit qu'elle n'éatais une si mauvaise éspionne pour un chaton de deux lunes... Mais qu'évidement, il lui faudrait beaucoup d'entrainement pour devenir une éspionne accomplie. De toutes façon, elle n'avait pas envie de s'engager dès maintenant. Elle voulait tout savoir faire, au moin un peu, pour être la plus utile possible. La chatte grise se rendait compte, petit à petit et avec une surprise grandissante, que les félins de la meutes n'étaient pas aussi cruels qu'elle le pensait. Et que certains était même gentils, comme Espoir du Tigre. Biensur, ils passaient leur temps à tuer, cela leur fesait du bien. Et alors? Les autres chat tuent des souris, ceux de la meute tuaient des chats en plus. Du moment qu'elle ne tuait pas de chat, les activités de la meute l'importait peu.

Pour en revenir à son entrainement, l'habile félin lui éxpliqua sa deuxième technique. Il lui en fit ensuite une rapide démonstration. A pats feutrés, il se faufila derrière un buisson. A la grande suprise de Petite Brume, il ne l'éffleura pas. Ensuite, il passa derrière un arbre, sans même que la petite féline ne s'en rende sompte. Elle ne retrouva sa trace que lorsque celui-ci sauta avec grace sur un l'avant d'un rocher. Il serpenta ensuite entre les troncs des arbres, puis arriva au grand chène. Ensuite, il revint vers le chaton qui regardait l'éspion d'un air admiratif.

-Voilà la deuxième méthode. Tu veux essayer?

Petite Brume regada son supérieur avec beaucoup d'admiration. Serat-elle un jour aussi discrète? Elle voulait essayer, mais en même temps, elle étaiit sure de ne pas y arriver avec autant de graca et de discrétion qu'Espoir du Tigre.

-Je veux bien...

Sans attendre de réponse de la part du grand et imposant félin, la petite boule de poil commenca le parcour. Elle commenças par faire le moins de bruit et le moins de vibrations possible sur le sol. En arrivant au buisson, elle vasilla et celui-ci fit un énorme bruit. Bon, il y avait encore pas mal de travail pour cette technique... Mais la petite ne s'avoua pas vaincu pour antant. Au moment de passer derrière l'arbre, elle le fit aussi discrètement qu'elle le put. Ce n'étais pas aussi discrèt qu'elle l'éspérait, mais cela fesait l'affaire. Elle voulut ensuite sauter sur le rocher, ce qu'elle réussit, mais elle le fit sans aucune grace. On aurait plutôt dit qu'un bipède l'avait lancée de sa fenêtre. Sans s'éfondrer, elle serpenta à son tour entre les conifères, et enfin, arriva au grand chêne. Elle revint en galopant vers son mentor, mais cette fois, il ne serait pas aussi admiratif que lors de la première technique. Eolle s'assit à son côté en attendant une réaction sur sa pietre parformance.

An Art.

- Je veux bien...

Sans même attendre une réponse de ma part, elle commença son petit parcours. Elle tenta de se faire la plus légère possible sur le sol feuillu de la forêt en posant, comme je lui avait montrer plus tôt, ses coussinets avec douceur. Mais malheureusement, l'erreur fatale des débutants lui arriva comme à tous. Arriver près d'un buisson épineux, elle se mit à vaciller et le frôla dans la un bruit à réveiller les morts. C'était dommage et mauvais signe. C'était vraiment ce qu'i fallait éviter. Sinon, ceux que tu étais censé espionner te voient, et cela peu vite tourner à la bagarre. J'allais le lui préciser, mais elle continua.

Lorsqu'elle passa derrière l'arbre, elle fit un bon très discret. Pas parfait, mais cela faisait amplement l'affaire. Puis, elle sauta sur le grand rocher lisse, toujours avec une bonne discrétion, elle ratterit bien, mais aucune grâce dans les pattes, le menton vers le haut, je regard fixe, droit devant, la réprimandais-je. Sans s'avouer vaincue pour autant, elle se mit à serpenter entre les arbres à une vitesse incroyable et arriva en moins de deux au grand chêne. Elle revint ensuite en galopant et s'assit à mon côté, attendant le verdict qui allait tomber. Il serait bon, mais pas autant que l'autre.

- C'était bof. Il y a un certitude que je peux t'affirmer, tu serais plus douée pour la première technique. Et n'oublie pas, la grâce. La discrétion, et le plus important également, la patiente. Il faut parfois attendre des heures avant que ta proie ne vienne ou ne dise le mot déclencheur. Et, il faut aussi savoir se battre, en cas de malheur, où tu te ferais démasqué et que cela dégénère. Je vais te montrer.

Je commençais par me cabrer sur mes pattes arrières. C'était ma position préférée, car lorsque je combattais les vautours, plus jeunes, c'était la meilleure façon de les amadouer. D'instinct, Petite Brume fit de même, et sorti les griffes, prête à s'entraîner. Et oui, nous, nous n'étions pas des petits douloureux qui pour les entraînement rentrions les griffes pour ne pas se blesser. Il fallait vraiment donner l'illusion de se battre voyons. Elle donna plusieurs coups dans le vide, avant d'atteindre sa cible, et je fis de même, mais plus lentement, pour lui montrer les gestes appropriés.

Puis, elle retomba sur ses pattes et montra les crocs, toujours là pour m'attaquer de front. C'est ce qu'elle fit dès que je retouchais le sol, elle me fonça dessus, tête rentrer dans les épaules, dans la bonne position, mais je l'esquivais d'un grand bon et raterrissait quelques mètres plus loin. Elle releva la tête, ébahi, avant de se reprendre et de refaire la même erreur. Je lui expliquais donc qu'il fallait anticiper mon mouvement et le suivre pour ensuite donner les coups fatals qui porterait celui de grâce à la fin. Elle répéta et le fit avec brio cette fois. Elle état visiblement faite pour le combat.

- Bravo, la dernière était parfaite.

An Art.

Alors que j'effectuais une nouvelle tentative avec petite Brume qui me suivait des yeux, je passais à toute vitesse entre les arbustes et les buissons. Mais, alors que je revenais vers la jeune chatte, je sentis une odeur particulière m'imprégner les narines. Elle ne m'était ni étrangère, ni ennemi. Je cherchais la source qui émanait cette odeur, et la trouvait perchée sur une branche d'arbre. Ce n'était que Nuage Diabolique, un apprenti du clan. Dès qu'il remarqua que je l'avais découvert, il sauta avec grâce et ratterit dans un nuage de poussière sur le sol. Puis, il s'approcha de nous au petit trot, avant de demander froidement :

- Puis-je m'inviter à cet entraînement ?

Je le toisait avec mon regard noir, tout en réfléchissant. Il était déjà bien plus âgé que la chatonne à mes côtés, et avait plus d'expérience, mais je m'ennuyais tellement que je décidais de lui accorder cette demande. J'acquiesçais. Il parut esquisser un petit sourire furtif, presque invisible. Je fis de même, amusé, car j'avais l'impression de me voir plus jeune, alors que je venais d'arriver dans la Meute. J'essayais de ne rien faire paraître, ni joie, ni humour. Aucune sensation ni émotion. C'est alors que mon meilleur ami, celui que je n'avais jamais perdu arriva, s'avançant d'un pas lent vers nous. Cauchemar Ensanglanté.

- Tiens tiens tiens... Tu as une apprentie à ce que je vois, mon cher Espoir du Tigre. Tout va comme tu veux ?

Dès qu'il eut prononcer ces mots d'un ton macabre, Petite Brume se recroquevilla derrière moi. J'eus un petit rire sarcastique, avant de m'arrêter. Je lui faisait signe que oui. Il n'avait pas besoin de plus pour me comprendre, et moi non plus. Nous nous connaissions depuis notre plus jeune âge, et étions resté ami, alors que tout les autres, je les avais perdu de vue lorsque je suis devenu Espion. Lui n'étais qu'un simple guerrier, mais, au combat, il était implacable. C'était une vrai flèche. Mais enfin, c'était dans sa nature, et c'est pour ça que nous étions amis. Bon, revenons en. Je lui dis d'un ton neutre.

- tout va pour le mieux. Et toi, que fais-tu par ici ?