L'ennui.

Deux amis.

je mangeais tranquillement une grive au soleil, mon pelage foncé scintillant sous les rayons lumineux et éblouissants du début de journée. Je croquais à pleine dents dans la chair plumé de l'oiseau, avec beaucoup de force, car je n'étais pas de bonne humeur aujourd'hui. Je n'avais pas bien dormi, je n'avais fait que des cauchemars avec Patte d'Ajoncs, sa mère, et aussi Patte de Gel, également, ce rêve qui m'avait tant irrité, enfin, j'essayais de plus y pensais.

Je décidais de sortir au dehors, pour rester seul, avec mes pensées, peut-être à des crimes, à mon passé, je verrais bien. Mais, une fois la barrière de ronces franchit, les premières images qui vinrent défiler dans mon esprit étaient : Patte de Gel, une chatte, Patte d'Ajoncs, une chatte. Je reconnu la mère de Patte d'Ajoncs, qui s'étaient noyée, par ma faute. Mais l'autre, c'était... Mon autre compagne ! Cela voulait-il dire que Patte de Gel était ma fille ? Comment savoir ?

- Et de Deux.

Je ne sais pas pourquoi, mais par instinct, je sortis les griffes et retroussais les babines, sur mes gardes, craignant que quelqu'un m'ai suivis. Mais, lorsque je cherchais une ombre du regard, alentours, je ne vis rien. M'épiait-il toujours ? Puis, je vis un chat massif, noir, sauter d'un arbre, un pinson entre les mâchoires. Je reconnu Outre Tombe. Je partis le saluer amicalement, car ce félin était l'un des seuls à être dans le même état d'esprit que moi. Sanguinaire.

- Comment tu vas ?

Deux amis.
- Je suis maussade, comme d'habitude. Et toi, Flèche-Démoniaque ?

Il parlait toujours de sa même voix, las, maussade, comme disait-il. Il ne changeait jamais d'humeur, ou presque pas en tout cas, comparé à mi, qui tout de même, de temps en temps, j'étais plus sanguinaire. Aujourd'hui, j'étais un peu comme lui. Je n'avais envie de rien, ni tuer, ni chasser, ni me battre. C'était les jours comme ça que j'aurais aimé qu'une bataille se déclenche. Mais tout de même, en me posant cette question, il avait esquissé un sourire vicieux, avant de redevenir raide.

- Un peu comme toi.

Puis, en entendant un craquement de feuilles morte, mes oreilles se dressèrent sur mon crâne, à l'affût. Puis, sans hésiter, je m'accroupissais, sans me préoccuper de mon camarade, et avançais à pas de velours, l'arrière train lever vers le ciel pour me cacher derrière un buisson. Là, un écureuil grignotait sur le sol, insouciant. J'eus un petit sourire narquois avant de me jeter sur lui et de lui briser la nuque d'un coup de crocs maîtriser. Puis, je le ramenais devant Outre Tombe, et le regardais.

- Tu n'as vraiment pas l'air bien aujourd'hui.

Deux amis.

- Tu l'as chassé, il est à toi. Grogna le guerrier écaille, les crocs à découvert.

Outre Tombe était un guerrier vaillant, qui avait le même état d'esprit sanguinaire que le mien. Nous aimons chasser, nous battre, et devenir chef un jour, faire couler le sang. C'était l'un des seuls félins de mon clan et de la forêt que j'appréciait réellement pour son caractère. Les autres chats, je les méprisaient au plus haut point. Aujourd'hui, je n'étais pas de bonne humeur, il fallait l'admettre, comme beaucoup de jour, mais lui, il était complètement hors de lui. C'était bizarre.

- Wow ! Sa y est ! Ta crise est finie ? J'en ai marre, je sais pas ce qui t'arrives, mais t'arrêtes de me donner des ordres ! Tu ma bien compris ?

Ah nan mais oh ! Avec moi, fallait pas me chercher ou alors, on me trouve, ca c'est garantie. Même avec lui, je pouvais être très méchant, et il pourrait même y avoir une bataille s'il était vraiment en colère. Moi, au départ, je suis serein, ou du moins j'essaye, et si cela commence à m'énerver, les nerfs lâche et j'éclate, mais alors mieux vaut ne pas rester à côté ou tu mords la poussière, c'est moi qui te le dit. J'attendais donc de voir sa réaction, tranquillement, avec un sourire sournois au lèvres.

You Stop that, Because.

- Je suis de mauvaise humeur, t'as pas compris ?! Lâcha-t-il avec violence... C'est gentil à toi de me filer ton gibier mais j'ai manger, et je prend pas la part de mon collègue, je ne suis pas un profiteur Flèche-Démoniaque !... Je suis pas heureux avec des imbéciles pareil... Les idiots de notre Clan si tu veux savoir... Tu es mon seul ami, tu es comme moi.

Il me regardait toujours, avec dans ses yeux brillants d'amertume, mais également, plus profondément, d'espoir. Je ne savais pas quoi dire, parce que moi aussi, j'étais dans son cas. Mais, j'avais du réconfort dans mes chatons. Patte d'Ajoncs et Patte de Gel, qui voulait partir à l'aventure avec moi. Comment faire, où aller ? Je ne pouvais les abandonner, mais pas non plus rester.

- Je ne sais pas comment faire, j'ai des choix à faire, difficile. Toi, tu veux partir pour quelque chose que tu ne me dit pas !

Pas le temps de plus, vraiment désolée Dousoir....

Leave, all together.

Je reprenais mon souffle, je n'avais pas été calme avec Flèche-Démoniaque, aussitôt, je fis un petit signe de tête pour m'excuser, il semblait réfléchir, penser à quelque chose... Sûrement à lui, son état, ses chatons. Soudain, j’eus une idée.

- Je ne sais pas comment faire, j'ai des choix à faire, difficile. Toi, tu veux partir pour quelque chose que tu ne me dit pas !

Je soupira, je n'avais pas le choix...

- Bon je vais tout t'avouer. J'aime Douceur d'un Soir, le bourreau de la Meute de la Mort.

Un grand silence régna pendant quelques minutes, puis je repris la parole.

- Nous allons déserter le Clan de l'Ombre. Nous irons chez la Meute de la Mort, si tu veux. Nous prendrons tes chatons. J'attendis sa réponse, j'avais peur qu'il refuse.

Leave, all Together.

- Bon je vais tout t'avouer. J'aime Douceur d'un Soir, le bourreau de la Meute de la Mort. Nous allons déserter le Clan de l'Ombre. Nous irons chez la Meute de la Mort, si tu veux. Nous prendrons tes chatons.

La Meute de la mort ? Le bourreau ? Douceur d'un Soir ? Comment était-ce possible ? Où s'était-il rencontrer, qu'avait-il fait ensemble pour s'aimer ? Tant de question sans réponse dans ma tête. Je me reportais ensuite sur la seconde partie de sa phrase. Déserter le clan de l'Ombre, avec mes chatons, pour la Meute de la Mort ? Pourquoi pas, Patte de Gel avait envie d'aventure, c'était la chose idéale.

- Oui, pourquoi pas. Ca peut-être bien, il faut que j'en parle à Patte de Gel, mais je penses qu'elle sera enchantée de quitter ce clan d'incapable. Je te suis ! Quand partons nous ?

Je lui souris, assez heureux pour son amour et qu'enfin il s'était décider à s'enfuir d'ici pour rejoindre celui des méchants. J'étais maintenant en extase de pouvoir enfin partir, loin, pouvoir me battre, tuer, faire couler le sang ! Quel bonheur, il avait effectivement pris la bonne décision !

Tomorrow, in dusk.

Le mâle semblait se poser tout un tas de questions sans réponses dans sa tête : pourquoi aime-je Douceur d'un Soir, pourquoi le bourreau, pourquoi elle... Même moi je n'avais pas eût la réponse. Et, mon idée de quitter le Clan pouvait l'intéresser, moi et lui nous n'aimerions jamais ce Clan. Pareil pour ses deux chatons, Patte d'Ajoncs et Patte de Gel, ils détestent les chatons de la Pouponnière. On sera mieux, chez la MDLM.

- Oui, pourquoi pas. Ca peut-être bien, il faut que j'en parle à Patte de Gel, mais je penses qu'elle sera enchantée de quitter ce clan d'incapable. Je te suis ! Quand partons nous ?

Il me souria, et j'étais heureux dans ma tête. Nous allions enfin quitter ces idiots -et peut être même les tuer plus tard-. Je déclara plusieurs réponses à ses questions au même instant.

- Très bien. Je suis content que nous soyons de la même longueur d'onde, comme toujours. Nous porterons tes chatons s'il le faut. Et nous partirons demain au crépuscule. J'hocha la tête, j'avais pris ma décision.

Tomorrow, in dusk.

- Très bien. Je suis content que nous soyons de la même longueur d'onde, comme toujours. Nous porterons tes chatons s'il le faut. Et nous partirons demain au crépuscule.

Enfin ! Je hochais la tête en signe d'approuvement. Nous allions enfin pouvoir partir, s'échapper, être libre, et ne plus dépendre de cette bande d'idiot dans ce trou perdu. Je pourrais peut-être même en massacrer quelques uns, ce qui me ferait le plus grand bien, et peut-être par la même occasion, enseigner a mes enfants l'art de tuer. Dans mon esprit, je trépignais d'impatiente, car j'avais hâte de partir, vraiment. Il fallait que j'aille prévenir mes chatons de notre départ précipiter.

- Parfait. J'irais prévenir mes chatons, et je penses qu'il seront ravi de nous suivre et n'aurons aucun adieux regrettable à faire. Il n'y a rien d'autre à faire pour nous préparer ?

Je le regardais droit dans les yeux qui brillaient d'un éclat scintillant, trépignant littéralement sur place, prêt à tout faire pour quitter cet endroit sinistre et cupide. Il détourna quelques instants le regard, apparemment dans ses pensées. Il devait sûrement penser à sa Douceur d'un Soir, que je n'avais seulement entendu parler, mais jamais rencontrer. J'avais hâte de voir à quoi ressemblais le bourreau de la Meute de la Mort ainsi que la Meute elle même.