Petite promenade [Libre]

J'étais assise seule dans mon antre, réfléchissant. Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti simplement pour marcher. Sur cette pensée, je me levai et commença à marcher vers la sortie. Je fis halte, laissant mes yeux s'accoutumer à la lumière du jour. Je sorti une patte et frissonnai. L'hiver était bel et bien là. Malgré tout, je sorti et m'étirai les pattes. Je m'élançai vers la sorti du camp, ne m'arrêtant qu'une fois sorti.

Je pris la direction de la rivière, peut-être gelée, je l'ignorais. Cette étendue d'eau m'apaisait lorsque j'étais stressée, j'y allais le plus souvent possible. Je marchai lentement, écoutant le vent dans les branches, observant le paysage féerique envahi de neige. Je continuai à marcher, écoutant le doux crissement de la neige sous mes pattes.

J'arrivai enfin à la rivière, pas gelée, seulement quelques morceaux de glace ici et là, dérivant sur le courant. Je trouvai une place plus loin du rivage et dégageai la neige avec ma patte pour me faire une petite place. Je m'installai et regardai la rivière, perdu dans mes pensées. Soudain, un bruit retentit derrière moi, me tirant de mes songe. Je me retournai:
-C'est toi ! m'exclamai-je

Un coup de vent balaya les feuilles mortes. Je devais redoubler d'effort pour localiser la moindre proie. Cette fois, il s'agissait d'une musaraigne. Mon regard glissa entre les racines d'un arbre, puis s'arrêta sur une pierre. Tout en gardant les yeux rivés sur le caillou, je m'assit doucement, laissant croire à ma proie que j'avais abandonné ma chasse. J'attendis quelques minutes.

Mes pensées se perdirent entre milles et une choses, plus ou moins en rapport avec la chasse. Puis, un bruit me fit frémir et je détourna la tête de la pierre.

Mon attention se porta sur l''aprentie de Feuille de Glace, notre guérisseuse. Je m'approcha à pas de loup derrière son dos.
Je bondit à deux ou trois centimètres de Nuage de Sable puis je feula. L'apprentie se retourna vivement, et s'exclama:
"C'est toi !"

Je souris, amusée par sa tête surprise.

"Oui, c'est moi. Je ne sais pas, je ne sais plus si on se connaît, alors je me présente où cas où: Je m'appelle Poussière d'Etoile !"